Aussi, à l’occasion de mes rencontres avec la communauté française, et notamment dans le cadre des permanences que je tiens, les dossiers personnels qui me sont soumis sont très variés (difficultés suite à une demande de bourse scolaire, de CNF ou de nationalité française, etc.) et nécessitent une attention toute particulière. Dès mon retour à Paris, je m’attache à intervenir auprès des services compétents afin de trouver une solution aux différents problèmes qui me sont soumis.

C’est également à l’occasion de ces voyages que me sont présentés les projets d’investissement qui sont susceptibles de bénéficier d’une demande de subvention via la réserve parlementaire qui m’est attribuée chaque année. Outre ces déplacements à la rencontre des communautés françaises dans le monde, mon travail parlementaire, et notamment celui touchant les Français de l’étranger, se nourrit du formidable travail effectué par les membres de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) que je rencontre à chaque session plénière et réunion de bureau.

A cet égard, une réforme de la représentation politique des Français de l’étranger, actuellement en cours, suscite encore nombre d’interrogations. Elle devrait aboutir à la création de 442 conseillers consulaires, élus au suffrage universel direct au sein des circonscriptions consulaires. Regroupés en conseil consulaire, ils reprendraient les prérogatives, consultatives, en matière de bourse, d’emploi, de formation professionnelle ou de sécurité des actuels comités consulaires. Ces conseillers éliraient ensuite, parmi eux, 81 délégués qui seuls siégeraient à l’AFE et ne disposeraient pas davantage qu'aujourd'hui de pouvoir délibératif. Je souhaite que le Parlement, qui doit débuter l’examen du projet de loi dans quelques semaines puisse encore l’améliorer. Il importe que les Français de l’étranger tirent effectivement profit de cette réforme institutionnelle. Elle ne trouvera donc sa légitimité, aux côtés d’argument budgétaire qu’il n’est pas question d’ignorer, que si elle permet effectivement des politiques publiques plus justes et utiles en faveur des Français expatriés.

Français de l’étranger, vous avez donc été, encore tout au long de ces deux dernières années, au cœur de mon activité parlementaire, parce que je m’efforce de répondre au mieux à vos attentes et aussi parce que la précieuse expérience dont vous êtes porteurs enrichit assurément mon action législative au service de l’ensemble de nos concitoyens.

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