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Une avancée majeure en matière de bioéthique avec l’autorisation de la recherche embryonnaire

Photo : Daniel Fouray

Mardi 16 juillet, les députés ont enfin adopté par 314 voix contre 223, une proposition de loi, adoptée précédemment(en décembre 2012) par le Sénat(voir ici), visant à autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaire, c’est à dire qui proviennent des embryons surnnuméraires de la procréation médicalement assistée.

La France passe d’un régime d’interdiction assorti de dérogations à  un régime d’autorisation encadrée. L’adoption de cette proposition de loi marque la fin d’un régime hypocrite qui aura malheureusement trop duré. Ce texte, porté par le Sénateur Jacques Mézard, va permettre à la France de rattraper son retard en matière de médecine régénérative et de thérapie cellulaire notamment. Les chercheurs, souvent freinés dans leurs travaux par la précédente législation (ne serait-ce qu’en raison de l’entrave aux collaborations internationales que constituait le précédent régime d’autorisation ponctuelle et donc incertaine), vont enfin pouvoir développer leurs recherches sur les cellules souches embryonnaires.  Avec cette avancée législative, il existe un réel espoir de trouver à l’avenir de nouveaux traitements capables de guérir des maladies qui, en l’état actuel des recherches, ne peuvent être soignées aujourd’hui.

Je me réjouis que l’hostilité des députés UMP et UDI n’ait pas eu de conséquences sur l’adoption de ce texte et me félicite que cette proposition de loi ait pu, tout au long des débats, compter sur un soutien sans faille de notre gouvernement.

A l’avenir, il conviendra de s’assurer du bon encadrement des recherches sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires afin d’éviter que des dérives ne viennent entacher la formidable avancée que constitue l’adoption de cette proposition de loi.

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