La VII édition des jeux de la francophonie débute aujourd’hui à Nice et se déroulera jusqu’au 15 septembre. Pour cet événement majeur, qui a lieu tous les quatre ans, 3 000 jeunes issus de pays francophones participeront à des compétitions sportives et des concours culturels. Ces jeux, créés en 1987 et dont la première édition a eu lieu en 1989 au Maroc, sont une formidable vitrine pour la francophonie et les valeurs qu’elles véhiculent.
Le rapprochement de la jeunesse francophone par le biais du sport, dont les valeurs sont proches de celles défendues par la francophonie, est une excellente initiative aux effets évidement bénéfiques sur le développement de la langue et de la culture francophone à travers le monde. Et placer la jeunesse au cœur de cet événement est également très important car c’est par elle que la francophonie continuera à se développer dans les années à venir.
Tout au long de cette semaine, de nombreuses manifestations sportives et culturelles sont programmées et illustreront la diversité et la richesse des cultures francophones. Ces rencontres entre jeunes de différents horizons, que le partage d’une même langue rapprochent, bien qu’ils soient éloignés géographiquement, car venant des quatres coins de la planète, contribuera de fait à renforcer cette solidarité internationale que nous appelons tant de nos voeux aujourd’hui.
Pour la première fois, les jeux de la francophonie auront une marraine et un parrain. Je me félicite que les organisateurs aient choisi Madame Adéle Safi Kagarabi, présidente de la coordination nationale de la marche mondiale des femmes. Fervente défenseure des droits des femmes Adéle Safi Kagarabi lutte depuis de nombreuses années contre les viols et les persécutions que subissent les femmes au Congo. Cette nomination conjuguée à un équilibre femmes-hommes dans les disciplines sportives, institué par les organisateurs pour cette édition ( des compétitions de basket féminin et de lutte africaine féminine auront par exemple lieu), révèle combien la francophonie a un vrai rôle à jouer dans la lutte pour l’égalité des sexes. A 10 jours de l’examen par le Sénat du projet de loi visant à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes je ne peux que me réjouir de ces initiatives.
Enfin, dans le climat international si troublé que nous connaissons actuellement, je souhaite vivement que le message humaniste délivré par la francophonie saura se faire entendre au cours de cette semaine.