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L’AFPA devrait devenir un opérateur public

François Rebsamen a annoncé lundi 18 mai que l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) devrait devenir un opérateur public.  Je salue cette décision qui va permettre d’assurer la pérennité du premier organisme français de formation professionnelle, en difficulté ces dernières années et qui avait frôlé la cessation de paiement en 2012. En décembre 2012, j’avais d’ailleurs interrogé par une question orale Thierry Repentin, alors ministre chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage, sur la crise que traversait l’AFPA.

La transformation de cet opérateur, qui passera d’un statut associatif (régime de la loi de 1901), au statut d’établissement public industriel et commercial (EPIC) a été annoncée à l’occasion du conseil d’orientation de l’AFPA par le Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Cette évolution statutaire sera l’une des dispositions législatives majeure du projet de loi relatif au dialogue social et à l’emploi qui sera examiné par le parlement dans les prochaines semaines.

Ce changement de statut permettra notamment de régler de manière durable la question du rattachement du patrimoine immobilier. Les 150 centres et établissements répartis à travers toute la France aujourd’hui propriétés de l’État appartiendront à l’avenir à l’APFA qui pourra les utiliser comme garantie auprès des banques.

Cette décision est une très bonne nouvelle pour les 8500 salariés ainsi que pour les 140 000 stagiaires qui sont formés chaque année dans les centres de l’AFPA et montre l’attachement que porte le gouvernement à la formation professionnelle.

 Dans la situation économique que nous connaissons actuellement, la formation professionnelle peut et doit être une solution pour permettre à nos compatriotes de retrouver le chemin de l’emploi.

Pour les Français établis hors de France,  le dispositif de soutien à l’emploi et la formation professionnelle a également connu de profondes évolutions au cours de ces dernières semaines puisqu’une convention a été récemment signée avec le ministère du travail, Pôle emploi et l’Association des régions de France.

Cette convention garantit un accueil des demandeurs dans les postes consulaires, qui restera donc le premier interlocuteur pour les Français de l’étranger désireux de suivre une formation professionnelle.

Les Français établis hors de France qui le souhaitent pourront bénéficier des conseils d’orientation d’un service spécialisé de Pôle emploi et les régions assureront la formation et l’hébergement des stagiaires.

Je me félicite de la mise en place de ce nouveau dispositif davantage professionnel qui s’appuie sur un opérateur qualifié dont l’expertise dans l’élaboration des parcours de formation est reconnue.

 

 

 

 

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