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Rentrée 2016 : initier un maximum d’élèves à l’allemand dès le plus jeune âge

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est rendue en Lorraine, lundi 6 octobre 2015, pour un déplacement autour du thème de l’enseignement de l’allemand. Nikolaus Meyer-Landrut, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en France, Sandrine Kott, déléguée ministérielle à l’apprentissage de l’allemand sur le territoire français, et Béatrice Angrand, secrétaire générale de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) faisaient également partie de la délégation.

Lors de cette visite dans l’académie de Nancy-Metz, Najat Vallaud-Belkacem s’est exprimée en faveur d’une augmentation du nombre d’élèves apprenant la langue allemande dès la maternelle : « Il s’agit aujourd’hui d’initier un maximum d’élèves à l’allemand dès le plus jeune âge. »

La ministre a fait part de l’objectif du gouvernement d’atteindre le chiffre de 200 000 élèves inscrits dans les cours d’allemand à l’école élémentaire à la rentrée 2016 par rapport à 178 000 aujourd’hui. Cette augmentation correspondrait à une hausse de 12 %, réalisée grâce à une offre renforcée de la langue allemande dans l’ensemble des académies françaises. Actuellement, 6 % des élèves du primaire suivent des cours d’allemand, davantage dans les zones transfrontalières que dans le reste du territoire. (47 % dans l’académie de Strasbourg, 20 % dans l’académie de Metz, 33% dans les autres académies)

Pour le collège, le Ministère de l’éducation nationale souhaite également que le nombre d’élèves apprenant l’allemand augmente à l’avenir. L’objectif est qu’à la rentrée 2016, 515 000 élèves  apprennent l’allemand  (LV1 et LV2) contre 487 000 aujourd’hui.

Pour atteindre ces objectifs sept mesures ont été prises :

  • la mise en place d’une nouvelle carte des langues vivantes pour l’ensemble des académies.
  • la mobilisation de nouvelles ressources humaines favorisant l’embauche des professeurs du second degré volontaires, des assistants de langue et des intervenants extérieurs à l’école élémentaire et l’augmentation de l’évolution du nombre de postes ouverts aux concours du CAPES et de l’agrégation (2010 : 199 postes / 2012 : 340 postes / 2015 : 514 postes).
  • la nomination de Sandrine Kott comme déléguée ministérielle au renforcement de l’apprentissage de l’allemand sur le territoire français.
  • la consolidation des jumelages et des échanges franco-allemands en milieu scolaire – particulièrement avec le soutien de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ).
  • le lancement d’un site contenant des ressources numériques pédagogiques en coopération avec le Goethe Institut.
  • un apprentissage des langues vivantes entrepris plus tôt  : à partir de la rentrée 2016, tous les élèves commenceront leur première langue vivante au cours préparatoire et leur seconde langue vivante en classe de cinquième.

La mise en place de ces mesures était indispensable et doit permettre d’augmenter sensiblement le nombre d’élèves apprenant l’allemand dans notre pays. Cet apprentissage de la langue de notre partenaire historique est crucial pour que les futures générations contribuent eux aussi à l’amitié Franco-Allemande.

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