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Question écrite : précarité grandissante des correctrices et correcteurs dans l’édition

J’ai interrogé, par une question écrite, la ministre de la culture sur la précarité grandissante des correctrices et correcteurs dans l’édition. Cette profession est indispensable et participe au rayonnement de la langue et de la littérature françaises, en France mais également à l’international. Il est nécessaire d’améliorer les conditions de travail des correcteurs et de mettre fin à leur précarité grandissante.

Madame Claudine Lepage attire l’attention de Mme la ministre de la culture sur la précarité grandissante des correctrices et correcteurs dans l’édition.
Majoritairement employés sous le « statut » de travailleurs à domicile (TAD) et en contrat à durée indéterminée (CDI) « zéro heures » les correcteurs d’édition sont payés à la tâche ; leurs rémunérations sont donc extrêmement fluctuantes et aucun revenu fixe et prévisible n’est possible.

Par ailleurs, ils ne bénéficient ni d’indemnité en cas de maladie ni de droits à la formation.

De plus, depuis plusieurs années, les correcteurs subissent le choix des maisons d’édition de faire appel à des auto-entrepreneurs au statut plus avantageux pour l’employeur.

Cette profession est indispensable et participe au rayonnement de la langue et de la littérature françaises, en France mais également à l’international. Il est nécessaire d’améliorer les conditions de travail des correcteurs et de mettre fin à leur précarité grandissante.

Aussi, elle lui demande quelles mesures elle entend prendre pour sortir cette profession de la précarité.

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