Un vaste mouvement de mécontentement des enseignants résidents des lycées du monde entier confronte actuellement l’AEFE à un risque de conflit majeur.
Je suis intervenue auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes pour lui demander d’apporter rapidement une réponse aux personnels résidents confrontés à la baisse de leur pouvoir d’achat. L’ISVL, indemnité spécifique de vie locale, y répond souvent de manière dérisoire, comme j’ai pu le constater lors de mes voyages.
Par ailleurs, une lettre cosignée des trois sénateurs (Monique Cerisier ben Guiga, Richard Yung et moi-même) interpelle le ministre du Budget pour lui demander de prendre toutes les mesures réglementaires et financières qui permettraient de respecter le décret de 2002.
Les ajustements ponctuels et correctifs, la réforme de l’ISVL récemment proposée (et qui s’inscrit dans une réflexion à long terme), sont des signes positifs qui ne peuvent cependant satisfaire les personnels confrontés dans l’immédiat à une grave détérioration de leurs conditions de vie et de travail.
A ce jour, la situation progresse avec des avancées pour onze pays mais qui devront être validées par Bercy. De gros points de blocage demeurent notamment pour l’Espagne qui a prévu une forte mobilisation pour le 10 juin.