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Tour de passe passe dans le budget de l’Etat au détriment du Planning familial

Alors que l’Etat n’a pas affecté 20 % de la ligne budgétaire promise, prévue et votée dans la loi de finances pour 2012, et que 500 000 € manquent au financement des Etablissements d’Information, de Conseil Conjugal et Familial (EICCF), le planning familial appelle à signer une pétition pour défendre le droit à l’information et à l’éducation à la sexualités pour toutes et tous.
Les engagements pris par le le Gouvernement lors de la séance des questions orales du 28 février  2012 à l’Assemblée nationale laissent planer des doutes sur la capacité de l’Etat à subventionner les EICCF.
De mon côté, je dépose une question écrite à la ministre des solidarités et de la cohésion sociale afin que les missions essentielles menées par le Planning familial et les EICCF ne soient pas compromises :

Non versement de 20% des crédits prévus et votés par le Parlement au financement des établissements d’information, de conseil conjugal et familial

Mme Claudine Lepage appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le non versement de 20% des crédits alloués pour le financement des Etablissements d’Information, de Conseil Conjugal et familial (EICCF), crédits votés par le Parlement dans la loi de finances pour 2012.

Alors qu’un protocole d’accord a été signé pour trois ans entre le ministre de la Solidarité, le ministre de la Santé et le Planning Familial qui garantissait un financement stable de 2,6 millions d’euros, alors que cet engagement de l’Etat était rappelé dans le projet de loi de Finances de 2012, il apparaît que 500 000 euros, prévus et votés dans le budget 2012, n’ont toujours pas été versés aux EICCF.

Elle rappelle que, depuis 1973, l’Etat considère que « l’information des populations sur les problèmes de la vie est responsabilité nationale » et que, le 2 novembre dernier, la circulaire 2011-216 de l’Education nationale a inscrit,parmi ses sept objectifs, l’objectif 3 qui vise à « généraliser l’éducation à la sexualité, faciliter l’accès à la contraception et maintenir un bon niveau d’information sur le VIS/Sida et les principales IST ».

Dans un contexte où la précarité sociale s’accroît, rendant toujours plus nécessaire les besoins d’information et d’éducation sur les questions de sexualité et de prévention des infections sexuellement transmissibles, le désengagement de l’Etat sur cette question de santé publique nécessaire au développement affectif et social des personnes serait incompréhensible.

Elle lui demande quelles mesures elle compte prendre pour garantir le niveau de financement des EICCF afin que les missions essentielles menées par le Planning familial ne soient pas compromises.

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