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Une politique culturelle à l’étranger sacrifiée

« Nous accorderons la plus grande importance au développement de notre influence culturelle à l’étranger ». C’est en ces termes qu’en 2007, Nicolas Sarkozy envisageait l’avenir de notre diplomatie culturelle.

Aujourd’hui, que reste-il de cette « diplomatie douce », pourtant apanage de la France ?

Notre pays ferme ses instituts et centres culturels à tour de bras : En Europe, ce sont plus d’un tiers d’entre eux qui ont disparu depuis 2002. Les subventions accordées aux Instituts et aux services de coopération et d’action culturelle des ambassades ont, pour leur part, diminué de 20 à 30%. Quant aux effectifs en personnel, ils n’ont cessé de s’effondrer.

Pourtant, le réseau culturel de la France est essentiel pour renforcer son poids politique et économique, mais aussi pour promouvoir sa langue et faire partager les valeurs qui fondent notre République.

Cette culture dont François Hollande a rappelé, lors du rassemblement Génération création, qu’elle devait être synonyme d’ouverture aux autres, d’échange et de partage, doit pouvoir s’incarner à l’étranger, au travers d’un réseau culturel restauré.

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