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Problème des sociétés confrontées à la dégradation des délais de transfert des excédents de recettes au Venezuela

De retour d’un déplacement au Venezuela où j’ai rencontré la communauté française, j’ai été saisie par le Directeur général d’Air France, des difficultés que rencontre la compagnie pour transférer régulièrement les revenus de son activité au Venezuela, suite à la mise en place, par le gouvernement vénézuélien, du contrôle des changes en mars 2003.

A ce jour, la somme en attente de transfert, correspondant à l’activité des mois d’octobre 2008 à février 2009, s’élève à quelques 49 000 000 USD. Les dévaluations successives du Bolivar ne font qu’accroitre encore le préjudice subi.

Le maintien à un niveau très bas du baril de pétrole, le renforcement des mesures de contrôle des changes conjugués, de plus, aux effets de la récente décision présidentiel d’augmenter la dette interne du pays avec les craintes de dévaluations inhérentes, sont autant de sources de très grande inquiétude pour les intérêts de la compagnie et même pour la pérennité de sa liaison Paris-Caracas.

Or, les accords bilatéraux de mai 1954 entre la France et le Venezuela qui stipulent que les excédents des bénéfices locaux sont transférables librement dans la monnaie du pays du siège de la compagnie, n’ont jamais été appliqués.
Aussi, ai-je prié le Ministre des Affaires étrangères et européennes de m’indiquer sa position sur le sujet.

 


Publié le 08 juin 2009