L’Assemblée des Français de l’étranger s’est réunie en formation de bureau ce vendredi 24 mai au Centre de Conférences ministériel.
Intervenant dans le débat sur le projet de loi de refondation et de programmation de l’école de la République examiné au Sénat, je n’ai pu assister, personnellement, à l’ensemble des travaux. La journée a débuté par les réunions des bureaux de chacune des commissions.
Elle s’est poursuivie par le traditionnel point d’information sur la sécurité des communautés françaises par le directeur du Centre de crise, Didier Le Bret. Interrogé sur la situation toujours très difficile en Centrafrique, il a confirmé la consigne de confinement donnée aux Français. Il a également annoncé le lancement de la nouvelle version d’Ariane.
Une présentation a ensuite été faite par Michèle Bloch, personnalité qualifiée à l’AFE, de l’avancée des travaux de la concertation engagée dans le cadre de la mission de réflexion et de proposition sur l’avenir du réseau d’enseignement français à l’étranger, confiée à la ministre déléguée, Hélène Conway. Cette mission vise d’abord à établir un suivi des conclusions des Etats généraux de 2008, en tenant compte des évolutions intervenues depuis lors. Puis une réflexion prospective doit, après consultation élargie des acteurs du réseau de l’enseignement français à l’étranger, élaborer des propositions en mesure de relever les défis multiples que le réseau d’enseignement français à l’étranger rencontre. Trois voies sont évoquées, au regard tant des contraintes budgétaires que de la demande croissante: le statu -quo, le recours au privé permettant une large augmentation du nombre d’établissement, ou enfin, une voie médiane, privilégiée à ce jour. Au cours du débat, plusieurs voix se sont élevées pour regretter l’absence de sénateur au sein du comité de pilotage de la concertation.
Les travaux se sont poursuivis l’après-midi par une discussion autours de la réforme de la représentation des Français de l’étranger avec, notamment le rapporteur du texte au Sénat, Jean-Yves Leconte.
La directrice de l’AEFE, Anne-Marie Descôtes, accompagnée du chef du service des bourses, Jean-Luc Massin, ont ensuite tenté de rassurer les nombreux élus qui s’inquiètent des baisses sensibles de quotités et des déscolarisations qui pourraient en découler, tout en rappelant que les demandes poursuivaient leur forte hausse. Il été reconnu que le nouveau barème induit parfois des résultats inattendus, notamment en Espagne ou en Allemagne. Il appartient alors aux Commissions locales des Bourses auprès de chaque consulat d’apporter les correctifs nécessaires, sans augmentation de l’enveloppe globale.
La journée s’est terminée par la séance des questions orales et d’actualité, consultables ici.
La prochaine session plénière se déroulera du 9 au 14 septembre prochain.