L’examen de la proposition de loi de lutte contre le système prostitutionnel s’est déroulé ce lundi au Sénat. Je communiquerai l’ensemble de mes interventions sur le blog et vous pouvez d’ores et déjà lire, ci-dessous, le communiqué de presse du groupe socialiste
COMMUNIQUE DE PRESSE
Adoption au Sénat d’un texte Prostitution dénaturé
Au cours des débats sur la loi de lutte contre le système prostitutionnel, les sénateurs se sont retrouvés sur le but du texte : « mettre fin au fléau de l’exploitation de femmes et d’hommes à des fins sexuelles » et lutter contre le fléau qui l’accompagne : la traite d’êtres humains ; « La question est de déterminer les moyens les plus efficaces » a annoncé la chef de file du groupe socialiste, Claudine Lepage.
La majorité sénatoriale a adopté un texte dénaturé par rapport à son esprit d’origine. Non seulement la droite a rétabli le délit de racolage passif, mis en place par Nicolas Sarkozy en 2003, et qui s’en prend aux prostituées, mais elle a aussi refusé la responsabilisation du client. Il aurait été préférable d’ « ouvrir les yeux de celui qui est à l’origine même de la prostitution : le consommateur !», a souligné Claudine Lepage, en optant pour une sanction du client.
La responsabilisation du client est l’un des quatre piliers du texte initial, avec le renforcement de la lutte contre le proxénétisme, la création de parcours de sortie de la prostitution et, bien sûr, la prévention et l’éducation contre la traite des humains, dès le collège.
Contact presse
Johanna O’Byrne
Groupe socialiste du Sénat
j.o-byrne@soc.senat.fr