J’ai toujours envisagé mon mandat parlementaire comme un mandat de proximité. Aussi m’apparait-il essentiel que le législateur soit à l’écoute des évolutions de notre société et les accompagne le plus efficacement et le plus intelligemment possible. C’est dans ce souci permanent que je travaille, notamment, sur les sujets relatifs à la bioéthique ou encore sur les réformes souhaitables pour permettre à tous de mourir dans la dignité.

Concernant d’abord la bioéthique, le projet de loi porté par la droite et adopté au printemps 2011 aurait dû avoir pour vocation la promotion de nouveaux droits permettant des avancées médicales et sociétales dans le respect de la dignité des êtres humains. Après des débats animés auxquels j’ai, bien sûr, pris part et des propositions socialistes de nature à satisfaire les chercheurs, les malades, leurs familles, et l’ensemble des citoyens et citoyennes, le texte finalement adopté s’est révélé décevant et même rétrograde. Sur la procréation médicalement assistée, l’implantation d’embryon post-mortem, le don d’organe, il importe de faire évoluer la législation. Et je me réjouis que le Sénat ait, il y a quelques semaines, donné un cadre plus large à la recherche embryonnaire et à celle des cellules souches en substituant enfin à un hypocrite régime d’interdiction assorti de dérogations, un régime d’autorisation encadrée.

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