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Audiovisuel public: le président du CSA, Olivier Schrameck, auditionné par la Commission de la Culture

OS.J’ai interrogé Olivier Schrameck, à l’occasion de son audition par la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication.

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel était venu nous présenter son rapport public. C’est la première fois qu’une telle présentation intervenait devant notre commission, comme le prévoit la nouvelle loi sur l’indépendance de l’audiovisuel public du 15 novembre 2013. Ce rapport, dense et complet, présente pas moins de 23 propositions pour réformer le régime de régulation de l’audiovisuel à l’ère du numérique. Notre commission tout en ne déniant aucunement au CSA sa légitimité à faire ces propositions, dont la qualité est réelle, a tenu à rappeler son rôle exclusif de législateur.

Il importe également d’indiquer, qu’au-delà de la question de la régulation économique du secteur qui est fondamentale, la qualité des programmes, ou encore la place des femmes dans ses programmes, sont aussi des attentes fortes des spectateurs et auditeurs que nous représentons.

J’ai d’ailleurs été particulièrement attentive aux propos de Monsieur Schrameck relatifs aux missions de régulations du Conseil, notamment quant aux actions menées activement en défense des valeurs et principes fondamentaux auxquels il doit veiller.

Les campagnes de sensibilisation organisées en association avec les médias, comme la mobilisation inédite des chaînes en faveur de la diversité à l’occasion du 14 juillet, sous le titre « Nous sommes la France » sont aussi à souligner.

La promotion des valeurs et objectifs au cœur de la mission du CSA s’est encore illustrée dans le Colloque sur la « langue française dans les médias audiovisuels », organisé au Collège de France fin 2013, ou encore dans les « 24 heures du sport féminin dans les médias », le 1er février.

Plus précisément, dans le cadre de mes interrogations concernant l’audiovisuel extérieur de la France, le président du CSA s’est montré très satisfait du bilan annuel sur les obligations de France Médias Monde, le Conseil ayant constaté que le groupe s’était rétabli « sur le plan financier, social et programmatique ».

A ma question sur la meilleure présence des antennes de France Médias Monde dans l’Hexagone, M. Schrameck a précisé que l’attribution complète d’une fréquence TNT pour France 24 en Ile-de-France était en cours d’examen, et il m’a assurée de sa ferme volonté d’aboutir. La diffusion, à titre expérimental, de radio France internationale à Marseille a permis, a-t-il relevé, une prise de conscience par nos concitoyens des réalités de l’étranger.

Au sujet de l’accès des Français établis hors de France à la même offre audiovisuelle que celle accessible dans l’Hexagone et les moyens de renforcer l’offre et la visibilité de l’audiovisuel français à l’étranger, il m’a garanti que, dans le cadre de la recherche des fréquences, un accent prioritaire au développement de ce service serait donné. Enfin, tout en témoignant de l’importance de l’audiovisuel français pour les Français établis hors de France il a souligné que les nouvelles technologies apportaient une réponse importante au développement de l’offre dans le monde, internet constituant un relai important.

Visionner ci-dessous mes questions au président du CSA et ses réponses (à partir de la 12ème minute)

 

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