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Octobre 2017: bref déplacement à Montréal

Ce déplacement m’a permis tout d’abord de rencontrer la section Fdm-Adfe  et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé  Jean Isseri et Nicole, Brigitte Sauvage et Yves Alavo, les membres plus récents, l’ancien et le nouveau président Marc Pajou et Fidji Diboune  ainsi que le Conseiller consulaire Yan Chantrel. La discussion porte sur les activités de la section, sa présence dans la communauté française et plus généralement sur l’accueil québécois et la vie à Montréal.

Nous abordons également le rôle de la CITIM après la suppression des subventions françaises et le retrait de l’OFII. La CITIM est un service d’aide à la recherche d’emploi pour les immigrants à Montréal : résidents permanents, résidents temporaires, réfugiés acceptés et PVT au Canada  (programme vacances travail).

Moment agréable d’échanges avec  un échantillon de personnes engagées et bien dans leur vie au Québec.

J’ai rencontré le lendemain Nathalie Bonneu, conseillère consulaire à Québec de passage à Montréal. Elle m’a donné des nouvelles de la section de Québec et fait part du changement de conseiller consulaire: Amaury Sainjon remplace Jérôme Spaggiari qui a quitté le Québec.

Nous nous rendons ensuite au collège français international Marie de France avec Mme Catherine Feuillet, Consule générale. Nous sommes accueillies au lycée par M. Eric Galice-Pacot, qui était précédemment en poste à Munich, où je l’avais rencontré à plusieurs reprises.

L’établissement accueille 1850 élèves (le collège Stanislas, autre établissement français à Montréal et à Québec en compte 2300) et arrive aujourd’hui à saturation. Cependant 3 nouvelles classes élémentaires devraient être créées. L’augmentation des effectifs s’explique  certes par l’afflux  de Français mais aussi par le fait que moins d’élèves quittent l’établissement après la 2nde pour intégrer un CEGEP (équivalent québécois des classes de lycée). En effet, un élève de Marie de France ayant obtenu le bac avec mention Très bien peut intégrer directement la prestigieuse université de Mac Gill ou même avec une mention Bien en suivant les cours de complément québécois. La plupart des élèves restent au Canada après le bac, seuls 4 d’entre eux sont partis en France l’année dernière.

L’établissement ne prépare pas à l’option internationale du bac en raison de la loi québécoise sur la francophonie. L’établissement est subventionné à part quasiment égale par la France et le Québec. 30% des élèves sont français, 50% canadiens dont 20% de franco-canadiens et 20% de nationalités tiers (Libanais, Haïtiens …)

L’établissement est conventionné par l’AEFE et est géré par un comité de gestion principalement composé de parents mais aussi de quelques personnalités extérieures.

Nous rencontrons ensuite une délégation d’enseignants représentant l’élémentaire, le secondaire (résident) et une enseignante québécoise, recrutée locale donc. L’échange porte sur la question des détachements qui inquiète pour l’avenir, sur le référé de la Cour des Comptes sur l’AEFE et sur la délicate question  de l’enseignement des matières « complémentaires québécoises » par des enseignants résidents.

L’enrichissement provenant des échanges de pratiques pédagogiques entre les enseignants est mis en péril par l’application stricte de la règle: un enseignant résident français ne peut enseigner que ce qui relève des programmes français homologués. La commission d’homologation doit se rendre à Montréal prochainement pour le renouvellement de l’homologation de l’établissement et pourra peut-être trouver une solution qui donnera satisfaction à tous les personnels concernés.

Ces différents échanges sont suivis d’une visite de l’établissement qui se termine par celle  de l’auditorium.  Le Collège Français international Marie de France, partenaire d’ATD Quart Monde pour la journée mondiale du refus de la misère dans le monde y organise un concert le lendemain.

Au lieu de nous rendre au Consulat comme prévu , faute de temps, nous allons directement à la Résidence de France pour un déjeuner de travail avec les représentants des associations, M. Jean Isseri, président de l’Union française, Mme Karine Jolicoeur-Devolvé, présidente de l’Union des Français de l’étranger, M. Fidji Diboune,  président de la section locale de Fdm-Adfe, Mme Marion Dehais , Consule générale adjointe et bien sûr notre hôte, Mme Catherine Feuillet, Consule générale. Les échanges portent sur le rôle des associations, les services qu’elles offrent et leurs difficultés aujourd’hui à l’époque des réseaux sociaux qui peuvent être utiles pour que les associations se fassent connaître mais en même temps se substituent parfois à elles.

Ils portent également sur l’expatriation de façon générale, sur le retour en France et les difficultés qui ne sont pas qu’administratives!

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