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Discrimination des lecteurs en langues étrangères dans les universités italiennes

Université de Pise

J’ai interrogé,  par une question écrite,  la ministre chargée des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret sur les discriminations que subissent les lecteurs en langues étrangères dans les universités italiennes. Lire le texte de ma question ci-dessous :

Mme Claudine Lepage interroge Mme la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des Français de l’étranger, sur les conséquences de l’article 26 de la loi dite Gelmini pour les lecteurs en langues étrangères présents dans les universités italiennes. Elle rappelle que depuis l’adoption de cette loi en décembre 2010 par l’Italie, les lecteurs en langues étrangères des universités italiennes se voient rétrogradés au rang de techniciens. Elle indique que cette rétrogradation entraîne des baisses de salaires importantes. Elle indique également que les lecteurs en langues étrangères se voient refuser un salaire égal et des droits aux pensions égaux à ceux de leurs collègues italiens. Elle souligne que la Cour de justice de l’Union européenne a reconnu cette situation discriminatoire à six reprises. Elle constate donc que l’Italie contrevient aux bases élémentaires de la législation du travail en Union européenne. Elle craint également que cette loi ne décourage fortement nos compatriotes d’enseigner dans les universités italiennes en qualité de lecteurs en langues étrangères. Elle demande si le ministère a connaissance de cette loi au caractère discriminant, qui fragilise nombre de nos concitoyens travaillant dans les universités italiennes et souhaite connaître les moyens d’action dont elle dispose pour que le gouvernement italien mette fin de façon urgente à cette situation discriminante.

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