Je me réjouis de la réouverture officielle du lycée français Jean-Mermoz à Abidjan, onze longues années après sa fermeture.
Cet établissement, créé dans les années 60 qui assurait la scolarisation de près de 3 000 enfants de la maternelle au baccalauréat, avait été pillé et incendié à la suite de violentes manifestations anti-françaises en 2004 qui avaient également entraîné l’évacuation en catastrophe de plus de 8 000 ressortissants étrangers, surtout des Français.
Outre Jean-Mermoz, l’école Jacques-Prévert et le lycée Blaise-Pascal qui assuraient la scolarisation de près de 4 000 enfants avaient alors été détruits.
Aujourd’hui, la page est donc tournée, l’établissement flambant neuf accueille déjà 800 élèves et le nombre d’inscrits devrait rapidement doubler.
Les lourds travaux de réhabilitation auront coûté 15 millions d’euros avancés par l’Etat ivoirien. En effet, la réouverture de l’établissement, où nombre de cadres ivoiriens ont été formés, était primordiale pour le pays.
Le lycée était, avant sa destruction réputé pour être l’un des plus prestigieux d’Afrique de l’Ouest et l’un des vingt premiers établissements d’enseignement français à travers le monde au regard des résultats au baccalauréat.
Je souhaite à cet établissement, sa direction, ses enseignants et tous ses élèves, plein succès dans l’écriture de cette nouvelle page de leur histoire.
