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Ma question écrite sur l’envoi de blé et de farine au Liban

La situation au Liban me préoccupe particulièrement depuis la double explosion qui a frappé le port de Beyrouth à l’été 2020. La France a très vite réagi afin d’aider la population mais aussi de contribuer à la reconstruction du pays. J’ai souhaité interpeler le Gouvernement par le biais d’une question écrite sur l’effectivité des aides annoncées et plus particulièrement sur l’envoi de blé et de farine qui devait avoir lieu au mois d’octobre.

Signe d’une solidarité et d’une amitié renouvelée, l’envoi de 20 000 tonnes de farine et 20 000 tonnes de blé renforcerait les liens qui unissent nos deux pays et apporterait une aide précieuse à la population libanaise dont la moitié vit en dessous du seuil de pauvreté. Les pénuries de blé et de farine sont trop souvent synonymes de famine, de violences et peuvent transformer des situations difficiles en cataclysme. Afin de prévenir cela au Liban, notre partenaire historique, j’ai souhaité par le biais de cette question, rappeler au Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ses engagements.  D’autant que les meuniers français se sont toujours dit prêts à assumer leur rôle et affirmer leur place dans l’échiquier mondial de fourniture de blé.

Voici le texte de ma question : Mme Claudine Lepage attire l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les aides apportées au Liban. Ce pays vit la pire crise économique de son histoire, aggravée par la pandémie mais aussi par un contexte politique délicat, exacerbé par des tensions entre le Hezbollah et les États-Unis. La double explosion qui a frappé le port de Beyrouth a enfoncé le pays du Cèdre dans une situation catastrophique. La France s’est rapidement investie afin d’aider le Liban à se reconstruire. Trois mois après la double explosion du port Beyrouth, elle s’interroge sur l’effectivité des annonces et plus particulièrement sur l’envoi de 20 000 tonnes de blé et 20 000 tonnes de farine que la France devait fournir pour le courant du mois d’octobre 2020. L’histoire est implacable, les pénuries de blé réveillent régulièrement les spectres de famines, violences voire déstabilisation des pays. La fourniture de ces produits de base est dès lors d’une importance capitale pour ce pays dont plus de la moitié de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté. Les céréaliers français ont déjà apporté une aide conséquente à destination du Liban et souhaitent s’engager dans la reconstruction de ce pays qui a perdu son grenier à céréales dans l’explosion du 4 août 2020. Cet envoi serait le signe d’une solidarité de nos meuneries, de notre agriculture et plus avant, de notre pays et rappellerait les liens historiques qui nous unissent. Elle l’interroge donc sur l’avancée de cette initiative qu’elle juge importante pour la place et le rôle de nos céréaliers dans le monde.

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