Le 22 septembre, c’est la date que PLAN, l’ONG de développement centré sur l’enfant, choisit tous les ans pour défendre les droits des filles, avec sa campagne « Because I am a Girl »
L’égalité filles-garçons constitue l’une des clés pour réduire la pauvreté non seulement des filles elles-mêmes, mais aussi de leur famille, de leur communauté et de leur pays. Pourtant, alors qu’elles représentent plus de 50 % de la population mondiale, un statut de seconde classe leur est réservé dans beaucoup de sociétés, que ce soit en matière de santé (les filles ont 3 fois plus de risques d’être mal nourries que les garçons – Plan International), d’éducation (39 millions de filles en âge d’être scolarisées ne vont pas à l’école – ONU, The World’s Women, 2010) et de droits économiques (les femmes ne gagnent que 10 % des revenus mondiaux alors qu’elles effectuent les 2/3 des heures travaillées dans le monde – UNICEF, Gender Equality – The Big Picture, 2007).
C. lepage entourée de la responsable des programmes de Plan France Michelle Perrot, Neelima et Geetika
Pour encourager cette égalité, Plan met en œuvre à travers le monde plus de 179 projets spécifiques « filles » dans les domaines de l’éducation, de la santé ou de la protection contre les violences (rappelons que 50 % des agressions sexuelles du monde entier concernent les filles âgées de moins de 16 ans – ONU Femme, 2010 et que la grossesse est la première cause de mortalité chez les adolescentes – UNICEF, Equality, Development and Peace, 2000). Et chaque année est aussi publié un rapport d’experts sur les discriminations auxquelles sont confrontées les filles. Le numéro de cette année porte sur le rôle des hommes et des garçons dans la promotion de l’égalité de genre.
Ce rapport vient de m’être remis par Plan France et m’a donné l’occasion d’échanger avec Neelima, une jeune indienne qui a bénéficié d’un programme de formation professionnelle à New-Dehli et avec Geetika, la coordinatrice du projet en Inde.
Vaincre la pauvreté dans le monde ne sera pas possible tant que la moitié des enfants continueront d’être privés de leurs droits essentiels. Mobilisons-nous, notamment sur Facebook, ou encore en signant la pétition PLAN pour que le 22 septembre soit instaurée une journée mondiale pour les droits des filles.