J’ai assisté hier au Conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, le dernier présidé par Christian Masset, appelé très prochainement à d’autres fonctions. L’ordre du jour était copieux. Je ne reviendrai que sur un point, trois points en fait, concernant les enseignants et qui apportent enfin des débuts de réponse à quelques-unes de leurs préoccupations majeures.
Durant ce CA, le déplafonnement de l’enveloppe de l’ISVL (indemnité spécifique de vie locale) a été annoncé suite à un arbitrage du Cabinet du Premier ministre: en effet, une rallonge de 2,5 millions d’euros a été accordée pour 2012, les situations les plus précaires seront prises en considération en priorité. Le dispositif sera remis à plat et l’enveloppe de l’ISVL nouvelle version redéployée, ce qui entraînera des hausses pour certains, mais aussi des baisses pour d’autres selon le pays. Elle devrait pouvoir être versée dès janvier sans pourtant figurer dans le budget, ce qui a provoqué une réaction de méfiance des syndicats.
Par ailleurs, l’abattement de l’ISVL dès le premier jour en cas de maladie est supprimé : le décret de 2002-22 est en cours de modification.
Enfin, une réflexion est engagée sur la revalorisation de l’avantage familial.
L’Agence semble donc soucieuse d’améliorer les conditions matérielles parfois difficiles de ses enseignants dans un nombre toujours plus important de pays, mais les crédits ne suivent pas. Ils seront amputés de 3 millions d’euros cette année. En d’autres termes : les familles vont être très vite sollicitées!