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François Hollande à Lille, le 17 avril 2012 : « Nous avons le respect de la démocratie, de l’équilibre, de la justice, des institutions ! »

L’élection d’un Président socialiste au Sénat en septembre 2011 resurgit dans les attaques de l’opposition comme une blessure mal cicatrisée (on le comprend, le Sénat ayant été tenu par la droite durant toute la Ve République !). Voilà la droite qui accuse la gauche d’ambitionner tous les pouvoirs, la Présidence de la République après le Sénat, ce qui est un comble quand on a connu durant tant d’années le monopole d’un seul parti dans toutes nos instances politiques.

Dans son discours de Lille, François Hollande ironise sur les peurs distillées par la droite pour contrer son élection aux Présidentielles (peur de la réaction des marchés, peur de l’étranger, peur que la gauche ne conquiert tous les pouvoirs) :

«Ce qu’ils essayent de nous faire croire, maintenant, c’est que la Gauche, si elle gagnait l’élection présidentielle, aurait tous les pouvoirs. Les collectivités locales, c’est vrai, nous les avons gagnées, nous les avons conquises, nous ne les avons pas prises par effraction ou par surprise ! C’est le suffrage universel qui nous a permis de diriger ces collectivités locales. Alors, nous aurions les collectivités locales et le Sénat — c’est bien la première fois dans l’histoire de la République ! Et nous n’aurions plus le droit de venir exercer la responsabilité de l’Etat ? Mais au nom de quoi la Droite qui a occupé tous les pouvoirs pendant des décennies viendrait empêcher la Gauche, elle, de les exercer différemment d’elle ? Nous avons le respect de la démocratie, de l’équilibre, de la justice, des institutions ! »

Et pour finir, je retiens également cette phrase du discours de François Hollande à tous les Français, et qui nous parle peut-être tout spécialement, à nous Français de l’étranger : « Nous devons nous retrouver sur une grande cause qui nous élève, qui nous permette, au-delà de ce qui peut nous séparer, nous distinguer selon nos lieux de résidence, selon nos revenus, ou selon nos rapports du travail, de nous unir. »

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