En tant que présidente du groupe d’amitié France-Canada, j’ai saisi, avec mes collègues députées, Corinne Narassiguin (présidente du groupe d’amitié France-Canada à l’Assemblée Nationale) et Catherine Coutelle (présidente déléguée de l’Association Interparlementaire France – Canada), l’ambassadeur du Canada en France au sujet des « oubliés de Buffalo ».
Près de 10 000 immigrés vivant au Canada sont sans nouvelle de leur demande de résidence permanente, depuis la fermeture en mai dernier du consulat canadien à Buffalo. En effet, la fermeture du centre de traitement de Buffalo a provoqué un engorgement des demandes de visa d’immigration, qui ont dû être transférées vers d’autres centres. Certains dossiers accusent un retard de plus deux ans, laissant dans une grande précarité les requérants. Plus de 9 500 citoyens français sont concernés, sans compter les familles qui accompagnent le ou la requérant(e).
Les autorités canadiennes ont pris conscience de l’étendue du problème et des moyens humains supplémentaires ont été déployés. Ainsi, l’administration française au Canada a-t-elle été informée que tous les dossiers déposés avant septembre 2011 seraient traités avant le 28 février 2013. L’ensemble des autres demandes devraient pouvoir obtenir une réponse d’ici à l’été 2013.
Mais il nous a semblé essentiel de souligner l’importance pour les personnes concernées d’obtenir des renseignements relatifs à l’avancement de leurs dossiers. Ce problème étant d’autant plus prégnant pour ceux qui ont dû rentrer en France et qui ne peuvent donc plus avoir accès à leurs informations, n’étant plus résidents.