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Document cadre de coopération au développement

Le 10 mai 2010 la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, conjointement avec la commission des finances, a tenu une table ronde, ouverte à la presse, sur les orientations de la politique française en faveur du développement, à l'occasion de la présentation par le Gouvernement d'un document cadre de coopération au développement. Cette table ronde a mis en présence :

- M. François Bourguignon, directeur de Paris School of Economics, ancien chef économiste de la Banque mondiale ;

- M. Serge Michaïlof, consultant international, enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris, ancien directeur régional à la Banque mondiale ;

- M. Jean-Michel Severino, inspecteur général des finances, ancien directeur général de l'Agence française de développement (AFD) ;

- M. Jean-Louis Vielajus, président de Coordination Sud.

Mme Monique Cerisier-ben Guiga s’est félicitée à la fois de la qualité du diagnostic établi par le document cadre et de celui des intervenants.

Elle a insisté sur le fait que le document cadre gagnerait à se fonder sur la notion de vulnérabilité commune des pays du Nord et du Sud, des sujets majeurs, comme le réchauffement climatique ou la sécurité sanitaire, étant en effet des éléments de vulnérabilité commune.

S'agissant des objectifs, elle a rappelé que le but poursuivi par notre coopération doit être de renforcer les compétences au sein des pays en développement, aussi bien à la base de la société qu'au niveau de son élite, mais aussi de renforcer les droits des citoyens. Car, a-t-elle souligné, si la démocratie n'est pas une condition nécessaire du développement, on ne peut que le constater, le développement des droits doit constituer un objectif de la politique d'aide au développement. Elle a relevé que le document gagnerait à être plus clair sur ce point.

Elle a souhaité que soit mentionné, dans le document cadre, que la France s'engage à restaurer sa capacité de dons sans laquelle la crédibilité de la politique française sera limitée. Elle a enfin appelé de ses vœux un véritable débat en séance publique sur ce document cadre estimant souhaitable qu'une véritable loi de programmation soit soumise au Parlement et puisse faire l'objet d'un débat approfondi.

Pour consulter l’intégralité du compte-rendu de cette table ronde, cliquer ici.



Publié le 26 mai 2010