L'examen du texte portant réforme des retraites a débuté hier au Sénat.
Ce projet de loi est injuste puisqu'il ne fait, en réalité, qu'entériner les inégalités en faisant peser 85% de l'effort sur les salariés. Les quelques "concessions" sur la pénibilité ou les femmes avec trois enfants (et toutes les autres?) proposées à la hâte par le gouvernement après les fortes mobilisations des dernières semaines et les postures de "grand facilitateur" du président du Sénat ne changent rien à l'affaire.
Sans aucune proposition de refonte structurelle , ce projet de loi est aussi inefficace. Il n'a, en fait, de réforme que le nom et ne donne aucune solution pérenne à l'équilibre financier du système de retraite . Son unique objectif est en fait de rassurer les marchés financiers.
Le débat sur les retraites est pourtant essentiel pour l'avenir de notre pacte républicain et pour les générations futures. Il mérite bien mieux que cette parodie de négociation sociale et de débat parlementaire honteusement censuré à l'Assemblée nationale.
L'ensemble des sénateurs socialistes entend, tout au long de la discussion, être une force de proposition et non d'obstruction, comme tente de le faire croire le gouvernement. Ainsi, comme le rappelle Christiane Demontes, responsable du texte pour notre groupe, les sénateurs socialistes proposeront, pour chaque article, "une alternative concrète, responsable et juste".
J'ai signé de nombreux amendements, dont plusieurs, proposés avec Monique Cerisier ben Guiga et Richard Yung, concernant particulièrement les Français établis hors de France.
Le groupe socialiste du Sénat diffusera régulièrement un résumé de notre bataille dans l'Hémicycle. Vous en trouverez le premier épisode ci-dessous.
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Dimanche 26 septembre
Arrivée tardive à Mexico City, deux terminaux à l’aéroport, autant de raisons de manquer le comité d’accueil. Mon espagnol oublié depuis longtemps me permet quand même de me débrouiller pour trouver mon hôtel !
Lundi 27 septembre
Entretien avec M. Daniel Parfait, Ambassadeur de France au Mexique puis avec Mme Vera Valenza, Consule générale de France, qui me fait faire le tour du Consulat qui a retrouvé une équipe au complet.
Je retrouve François Boucher, qui conduit la liste pour les nouvelles élections AFE de sa circonscription, et nous nous rendons à l’Alliance française de Polanco. Entretien avec une enseignante Amandine Pallandre et le directeur des cours Maxime Portal. L’entretien porte sur l’absence de statut des professeurs de FLE qui sortent, très bien formés et en grand nombre, des universités mais sans aucun avenir professionnel solide à la clé. Pour la plupart d’entre eux, ils travaillent dans la plus grande précarité. Ils nous font part également de leur préoccupation face à leur quasi absence de protection sociale décente. Ils sont fiers de travailler pour l’Alliance française mais se sentent mal reconnus pour les services rendus.
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