Aux côtés de l’ambassadeur, François Gauthier et de Florence Baillon, présidente de fdm-adfe Equateur
Mercredi 19 février
Arrivée en fin d’après midi à Quito. Je suis accueillie par M. Pierre Pedico, Premier Conseiller de l´Ambassade et Florence Baillon, présidente de Français du monde-adfe Équateur qui m’accompagnera dans la plupart de mes visites. Le transfert en ville se fait dans les embouteillages et de très nombreux virages qui maltraitent mon organisme après un très long voyage et l’altitude ! Enfin nous arrivons à l’hôtel et tout s’arrange.
En soirée, dîner avec la section Français du monde-adfe dans un restaurant tenu par un Français « Le Petit Pigalle ».
Jeudi 20 février
Un petit-déjeuner organisé au lycée La Condamine avec des responsables d´associations, de fondations et d’ONG françaises et franco-équatoriennes permet de saisir les problématiques prégnantes en Équateur : l’environnement et la préservation de la forêt amazonienne, l’éducation, la santé et la culture. Plusieurs jeunes femmes travaillant pour ces ONG sont là dans le cadre de leur service civique.
Le gouvernement équatorien veut renforcer le contrôle sur les ONG et un rassemblement des ONG est prévu à Guayaquil pour redéfinir les enjeux et les défis.
Ensuite, échange pendant une heure avec les élèves de Première et Terminale ES sur le rôle, le fonctionnement du Parlement et la particularité des sénateurs représentant les Français établis hors de France. Les élèves ont préparé des questions pertinentes, et le temps passe très vite.
Je rencontre ensuite l´équipe de direction du lycée pour un déjeuner de travail. M. Thierry Greco dirige cet établissement qui compte 1300 élèves. A partir de la deuxième année scolaire 80 % des élèves sont non-français. Créé en 1967, le lycée franco-équatorien de Quito est un établissement scolaire de droit équatorien conventionné avec l´AEFE. Il est géré par la Fondation Culturelle La Condamine créée par l´accord administratif signé entre la France et l´Équateur en 1992.
Rencontre avec les représentants de parents d´élèves qui m’expliquent leur rôle au sein de l’établissement. Ils regrettent de ne pas être représentés au conseil d’administration ( à une exception près mais cette personne ne siège pas au titre de parent) alors qu’ils siègent au conseil d’école, au conseil d’établissement. Ils regrettent également que les réunions du conseil, instance décisionnelle, soient entourées de la plus grande confidentialité. Les parents eux se réunissent en comités au niveau de chaque classe pour organiser des événements culturels. Ils déplorent pour certains de ne pas être suffisamment informés, de ne pas savoir ce qui se passe au sein du CA et ils aimeraient avoir un communiqué après les réunions comme c’est le cas après les réunions du conseil d’école ou du conseil d’établissement. Ils ne sont pas organisés en association de parents d’élèves et ne connaissent pas, pour la plupart, les fédérations d’associations de parents d’élèves telles la PEEP, la FCPE ou encore la FAPEE. Ils déplorent également le manque de coordination dans le département d’espagnol mais renseignement pris auprès du proviseur, le problème serait en cours de résolution.
Je rencontre ensuite les personnels du lycée (maternelle, primaire, secondaire, administration). La nouvelle convention entre l’AEFE et le lycée français de Mexico inquiète beaucoup les enseignants qui craignent que ce modèle, qui supprime de fait le statut des résidents, ne fasse tâche d’huile en Amérique latine.
Selon certains enseignants la gestion des personnels recrutés locaux manque de transparence notamment au niveau du recrutement et de la grille des salaires. Ils ne peuvent assister aux réunions syndicales et, ont perdu le droit de faire grève, ce qui n’a pas toujours été le cas d’après les informations recueillies.
Pas plus que les parents les enseignants ne peuvent assister au CA.
La question des faux résidents est également évoquée. Une solution doit enfin être trouvée pour éviter ce montage de circonstance qui peut être un frein pour les enseignants qui souhaitent accepter un poste à l’étranger. Ont-ils d’ailleurs toujours conscience de ce que cela signifie lorsqu’ils acceptent pour la première fois un poste hors de France?
Cette journée entière passée au lycée a été très instructive et a permis d’approfondir de nombreuses questions.
La journée se termine par la première soirée After work (autrement dit un apéro) organisée par la Chambre de commerce qui s’est renouvelée depuis mon premier passage à Quito il y a à peu près dix-huit mois. C’est l’occasion de faire connaissance, de la présidente Mme Patricia Calero, du nouveau directeur, M. Nicolas Brouillet. L’ambassadeur M. François Gauthier ainsi que Pierre Pédico, premier Conseiller sont présents et je retrouve également Florence Baillon. La soirée chez Jérôme, est un succès!
Vendredi 21 février
Claudine Lepage aux côtés de l’ambassadeur, François Gauthier et de la Conseillère AFE Brigitte Saiz
La journée commence par une permanence pour la communauté française au consulat. Je reçois également quelques agents recrutés locaux du consulat et de l’ambassade. Je suis accompagnée de Brigitte Saiz, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, arrivée de Caracas, et de Florence Baillon, présidente de Français du monde-adfe.
Nous poursuivons ensuite par une rencontre avec l’ambassadeur M. François Gauthier qui nous présente la situation de l’Équateur à la veille des élections municipales et les projets de coopération franco-équatoriens : le tramway de Cuenca, le métro de Quito, la gestion des eaux mais aussi des projets universitaires
Nous avons ensuite rendez-vous à l’Alliance française pour déjeuner avec Mme Hélène Bekker la directrice et déléguée générale, entourée de Mme Fanny Pagès, responsable des projets culturels, Marlène Dodin, responsable pédagogique et Lise Goussot médiathécaire. Chacune présente son travail et ses projets.
Nous n’aurons malheureusement pas l’occasion de rencontrer les enseignants, sans doute un horaire mal choisi…
Nous retournons ensuite à l’ambassade pour une réunion organisée par l’Ambassadeur, M. François Gauthier, M. Pierre Pédico, premier conseiller, avec Maître Ivan Torres l’avocat du poste, M. Nicolas Brouillet le directeur de la Chambre de commerce et Axel, stagiaire de l’institut de sciences-politiques. La réflexion porte sur une meilleure prise en charge hospitalière des ressortissants français résidant en Équateur. Il faut éviter que le drame survenu en 2009 ne se reproduise. Une clinique de la ville a refusé des soins à une jeune compatriote victime d’une agression car elle ne possédait pas la bonne carte de crédit et elle est décédée à la suite de ses blessures. Sur le principe il s’agirait de mettre en place une convention entre l’ambassade et des hôpitaux de la Ville pour que les ressortissants français puissent être pris en charge en cas d’urgence. La prise en charge pourrait être couverte par un système d’assurance qui reste à définir. C’est en tous cas un projet primordial qui j’espère, aboutira!
La journée se termine par un cocktail très sympathique organisé par l’ambassadeur M. Gauthier et son épouse à la résidence. C’est l’occasion de rencontrer les présidents d’association et d’échanger avec nos compatriotes dans une ambiance chaleureuse. Je rappelle également à nos compatriotes la date du 24 mai (continent américain!) où se dérouleront les élections européennes et pour la première fois les élections consulaires.
Samedi 22 février
Réunion de travail de la section Français du monde-adfe chez sa présidente, Florence Baillon, avec Brigitte Saiz.
Mon séjour à Quito se termine par un déjeuner offert par M. et Mme Gauthier à la résidence. Galerie de portraits de personnes croisées au cours des années …
Brigitte Saiz et Florence Baillon me raccompagnent à l’aéroport et c’est le départ pour Paris avec escale à Guyaquil et Amsterdam