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Un nouvel accord pour la mobilité des jeunes entre la France et le Canada

En Conseil des ministres vendredi 14 février, Laurent Fabius a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de l’accord franco-canadien relatif à la mobilité des jeunes. Celle-ci connaît une forte vitalité, puisqu’au cours des 10 dernières années, 20 000 Canadiens se sont rendus en France, et 60 000 Français au Canada, dans le cadre d’une expérience professionnelle, d’un stage, d’études, ou encore à des fins culturelles ou linguistiques.

Du fait de ce succès, les deux pays ont souhaité renégocier l’accord bilatéral de 2003, qui sert aujourd’hui de cadre. Un nouvel accord a ainsi été signé en mars 2013 à Ottawa. Son objectif est d’accroître et de diversifier la mobilité des jeunes entre la France et le Canada, grâce notamment à une meilleure coordination des protagonistes, une communication s’appuyant davantage sur les acteurs de la jeunesse, et une lutte renforcée contre les inégalités. Il prévoit notamment de simplifier les procédures d’admission des bénéficiaires, et de permettre l’allongement de la durée des séjours à 24, voire 36 mois.

L’accord sera effectif dès que les procédures de ratification auront été achevées. En tant que présidente du groupe d’amitié France-Canada au Sénat, je souhaite qu’il soit mis en œuvre au plus vite, car il permettra d’accroître le dynamisme de nos relations bilatérales en favorisant la mobilité des jeunes. De fait, nos relations diplomatiques avec le Canada sont essentielles, compte tenu de l’intérêt que le pays suscite parmi nos concitoyens, de plus en plus nombreux à s’y installer. Ainsi, au 31 décembre 2013, le registre mondial des Français établis hors de France recensait 83 295 Français vivant au Canada, soit une augmentation de 5,9 % par rapport à 2012 ! L’attrait que présente le Canada est indéniable, en témoigne le succès des « Permis Vacances Travail » que l’ambassade du Canada à Paris accorde aux Français âgés de 18 à 35 ans désireux de venir s’installer au Canada, mais n’ayant pas trouvé au préalable un employeur sur place, ce qui est requis pour obtenir un visa de travail classique. Lors de la dernière session d’inscription, en février, 2 250 permis ont ainsi été accordés par l’ambassade. Ils ont trouvé preneurs en un quart d’heure !

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