4

Déplacement en Argentine, en Uruguay et au Chili 15 au 22 mars 2014

858

Villa Ocampo à Buenos Aires

Départ le samedi 15 mars pour Buenos Aires. Je retrouve Marc Jamin, conseiller à l’AFE pour le cône sud à mon arrivée, le lendemain. Après quelques heures de repos, je recontre les amis dont Jérôme Guillot et sympathisants de Français du monde-adfe et du PS chez Françoise et Carlos Schwartz. Sergio Coronado, député de la circonscription est également présent et c’est l’occasion d’échanger et de partager un moment de convivialité dans la maison extraordinairement originale  des Schwartz. J’aime beaucoup les tableaux que fait Suzanne.

Nous terminons la journée par un tour de la ville et un arrêt au Parc du mémorial  le long du  Rio de la Plata érigé en hommage aux nombreux disparus de la dictature des généraux. C’est un moment de recueillement.

A Buenos Aires comme dans les deux autres capitales que je visiterai, Montevideo et Santiago, je me concentrerai sur trois thématiques : le consulaire, et plus particulièrement l’aide sociale et les bourses, le culturel avec l’Institut français et les Alliances et enfin l’enseignement avec la visite des établissements et rencontres avec les différents acteurs de la communauté scolaire.

828

Réunion avec les sympathisants de Français du monde-adfe Buenos Aires et du PS

La matinée du lundi 17 mars sera consacrée à la visite du consulat général avec le Consul Raphael Trannoy. Après la visite des services consulaires, qui gèrent quelque 14 500 inscrits, nous nous entretenons sur la nouvelle réforme des bourses. L’indice de parité retenu à Buenos Aires est favorable aux familles. En revanche, les frais de transports sont faramineux et peuvent parfois dépasser le revenu de certaines familles. La commission locale des bourses a dû procéder à divers ajustements (notamment sur les transports) pour respecter l’enveloppe allouée.  L’augmentation des frais de scolarité est liée à l’inflation, soit 30 % en moyenne. Cependant, l’augmentation des frais de première inscription au lycée Jean Mermoz est de 153 %, bien au delà de la hausse de l’inflation donc et atteint 9600 pesos (le salaire argentin moyen est de 7896 pesos !)

Pour ce qui concerne le CCPAS, l’enveloppe a diminué de 4 %, ce qui peut paraître peu mais l’inflation, elle, a augmenté de 25 %. Le CCPAS compte 272 allocataires, personnes âgées, handicapés, enfants en détresse. Pour compenser la diminution des allocations, l’enveloppe des secours occasionnels a augmenté, ce qui remplace un système de droits par l’arbitraire d’une aide accordée ou non.

Nous nous rendons ensuite au service culturel dirigé par Jean-François Gueganno qui est également le directeur de l’Institut français. La France est le premier partenaire de l’Argentine dans le secteur culturel. Le public argentin est  très demandeur que ce soit de spectacles de la Comédie française en tournée, du Théâtre de la Ville, Jane Birkin, Benjamin Biolay ou Zaz qui a fait récemment un tabac. L’Argentine est cette année mise à l’honneur au salon du Livre à Paris et la présidente de l’Argentine Christina Kirchner en Europe y était attendue pour l’inauguration.

L’Institut français apporte son soutien aux éditeurs argentins. La coopération universitaire est très développée. Trois cents chercheurs français par an passent un séjour plus ou moins long en Argentine. De même des chercheurs argentins sont établis en France et travaillent par exemple pour le CNRS. Environ trois cents accords interuniversitaires ont été signés.  Malgré cela il n’y a pas d’accord officiel d’équivalence entre les diplômes argentins et français, sauf pour le bachillerato, équivalent du bac. Pour ce qui est de la licenciatura, il est notoirement reconnu qu’elle équivaut à un niveau bac + 4, soit un master 1 européen. En réalité, chaque université détermine le niveau de reconnaissance qu’elle attribue aux diplômes présentés par un étudiant étranger. Des négociations sont en cours…

L’Argentine, tout comme l’Uruguay et le Chili, célèbre cette année le 50ème anniversaire de la visite du Général de Gaulle en Amérique latine. C’est aussi le 50ème anniversaire de la coopération culturelle et universitaire.

852

A l’Alliance Française, avec son Président Máximo Bomchil, son Directeur Bruno Simonin et le Consul Général Raphael Trannoy

 

L’Alliance française a encore une cinquantaine de centres en Argentine avec des enseignants qui ne sont pas tous bien formés et deux établissements scolaires le lycée Jean Mermoz et le collège Martinez abrité par l’Alliance française de Martinez.

Nous nous rendons à l’Alliance française où nous sommes accueillis par le directeur et délégué général, M. Bruno Simonin, précédemment en poste en Colombie où je l’avais rencontré, et le Président M. Máximo Bomchil. Les Argentins sont très attachés à l’Alliance, présente ici depuis 120 ans. Elle possède une médiathèque d’environ 40 000 titres. Près de 14 000 étudiants ont suivi des cours de français en 2013. Cependant la perte d’influence du français est indéniable: il n’est plus  obligatoire dans le secondaire depuis  les années 90 et la question de la formation des enseignants dans les Alliances se pose donc de façon aiguë, problèmes que je retrouverai dans les trois pays visités.  L’Alliance fait de gros efforts dans la modernisation de son outil pédagogique, et dans la formation des professeurs. Elle intervient également en offrant un appui pédagogique auprès des collèges qui continuent à enseigner le français. Le pays est aujourd’hui encore francophile mais sans enseignement du français, malgré le succès culturel, l’influence française ira en diminuant.

Après le déjeuner avec l’ambassadeur, M. Jean-Michel Casa, sur le départ pour Paris, nous nous rendons au lycée Jean Mermoz pour y passer l’après midi et rencontrer la direction, les parents, les enseignants et les élèves.

855

Avec les parents d’élèves du lycée Jean Mermoz

Le lycée Jean Mermoz est un établissement franco-argentin, bilingue et biculturel actuellement dirigé par Mme Sabine Dubernard et son équipe.  Le lycée est un EGD pour la France. Pour l’Argentine, il s’agit d’une fondation dépendant de la Direction générale de l’enseignement de gestion privée de Buenos Aires. Le lycée existe depuis 45 ans et des travaux de rénovation importants devront être effectués très prochainement pour un budget de 6 millions d’euros : nouveaux bâtiments pour la maternelle, puis des fenêtres permettant l’isolation phonique (le lycée est tout près de l’aéroport Aeroparque) et thermique, la climatisation, de nouveaux labos. L’établissement compte 1439 élèves dont 41 % sont français ou binationaux, 51 % argentins et 8 % de pays tiers.

Sur 200 enseignants l’établissement compte 155 recrutés locaux.

La visite d’une classe de troisième a été peu fructueuse, les élèves n’ont pas posé une seule question. Intimidés ? La rencontre avec les parents a beaucoup tourné autour du calendrier scolaire et du voyage des élèves de CM2 en France. La question des droits de scolarité a été évoquée par rapport au taux de change. Ils ont augmenté en pesos mais du fait de l’appréciation de l’euro, ils ont baissé en euros. Les frais de première inscription  (voir plus haut) intégrés dans le calcul des bourses servent en fait à constituer un apport pour les travaux. La rencontre avec les enseignants a permis de mettre le doigt sur la difficulté des enfants à s’exprimer en français tout au moins à l’oral. Cela me rassure un peu sur le passage devant la classe de troisième mais pas complètement. Le lycée Jean Mermoz est candidat pour organiser le prochain FOMA en 2015 (forum des anciens élèves des écoles françaises à l’étranger).

Un dîner offert par Mme et M. Trannoy clôt la journée.

Le mardi 18 mars débute par une visite  du  service économique régional, de la Chambre de Commerce franco-argentine et d’Ubifrance.

857

Visite du service économique

856

Au collège franco-argentin de Martinez

Nous nous rendons ensuite  au collège franco-argentin de Martinez. Mme Victoria Natter, la directrice nous fait visiter l’établissement et nous nous rendons devant une classe de CM2. Les élèves avaient préparé des questions auxquelles je réponds le plus pédagogiquement possible et le tout est filmé et enregistré par des élèves de 3ème. Très bon moment !

Nous rencontrons ensuite les parents d’élèves qui pour certains s’inquiètent du niveau de français. Cependant ils ont tous satisfaits de l’accueil des enfants dans l’établissement qui ne compte que 10 % d’enfants français francophones. La question du dédouanement des livres scolaires est soulevée. La durée des procédures de dédouanement est un gros problème dans le pays. M. Trannoy promet de regarder cela de plus près mais il n’est pas sûr de pouvoir accélérer les choses. Faire venir 300Kg  ou plus de livres par la valise diplomatique semble difficilement réalisable !

Les  enseignants s’inquiètent du statut fragile de l’école et les événements de Mexico sont dans tous les esprits. Lorsque les enseignants recrutés locaux partent en France ils doivent payer des taxes de 35 % qui sont remboursées normalement quand on paie des impôts. Or, ils ne sont pas imposés car ils ont des salaires très bas.

Rencontre ensuite avec le CA qui gère à la fois l’Alliance française de Martinez et l’école qui a été créée en 1964 par l’AF. Aujourd’hui une séparation des deux entités est sérieusement envisagée pour clarifier la situation mais cela va prendre du temps pour des problèmes légaux, administratifs et fiscaux. L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et l’Alliance française sont d’accord sur l’objectif à atteindre.

861

Villa Ocampo

Après le déjeuner avec Marc Jamin, Raphael Trannoy et Jérôme Guillot  nous nous rendons à la Villa Ocampo pour terminer en beauté la visite à Buenos Aires. La villa de Victoria Ocampo est magnifique pour son architecture mais aussi pour ce que  la maîtresse des lieux a représenté : la culture et la liberté d’esprit. Elle légua sa maison et ses biens à l’UNESCO en 1973 mais suite à des désaccords sur le destin de la maison, celle-ci tomba dans l’abandon. C’est avec le soutien d’Hubert Védrine alors Ministre des Affaires étrangères que l’UNESCO restaura magnifiquement la villa avec l’aide du gouvernement argentin. Aujourd’hui cependant des inquiétudes se font jour sur l’avenir du financement.

Marc  Jamin et moi nous nous envolons pour Montevideo, de l’autre côté du Rio de la Plata. Nous sommes chaleureusement accueillies par Régine Chouchanian présidente de Français du monde Uruguay. Impression curieuse de traverser une station balnéaire avec un remblai de plusieurs kilomètres bordé d’immeubles extrêmement luxueux entre lesquels survit une villa ancienne, comme Les Sables d’Olonne en plus … américain ! Le centre ville de Montevideo est  peu animé le soir. Après un rapide dîner avec Régine, direction l’hôtel pour se reposer.

La journée commence par un petit-déjeuner organisé par des parents d’élèves  qui souhaitent m’entretenir de leurs soucis concernant l’école. Le Lycée Français Jules Supervielle est un établissement plus uruguayen que français qui scolarise environ un millier d’élèves dont 284 Français (233 binationaux). Le nombre de familles expatriées est très limité. Les enfants français se sentiraient rejetés. Pour ce qui concerne les enseignants il n’y a qu’une quinzaine de postes de résidents  sans compter 6 expatriés aux postes d’encadrement. Seuls 27 % des enseignants sont français et  même les cours de français sont parfois donnés par des professeurs uruguayens. La fluctuation des enseignants résidents est grande sans doute liée au coût de la vie. Les parents constatent une mauvaise communication entre Uruguayens et Français. Même les familles qui scolarisent leurs enfants dans cet établissement ne semblent pas particulièrement francophiles. C’est un établissement local et le rapport qualité/prix y est bon !

Munies de ces informations nous nous rendons au lycée Jules Supervielle où nous sommes accueillis par le proviseur M. René Michon. Il y a plus d’un siècle, en 1897, naissait la « Société Française d’Enseignement » ayant pour objectifs de diffuser la langue française en Uruguay et d’offrir une instruction bilingue aux jeunes. Le lycée Jules Supervielle, un bel établissement en bordure de mer est l’héritier du premier  collège fondé alors.  M. Michon mentionne lui aussi le nombre croissant d’enfants uruguayens. Les familles choisissent l’établissement sur des critères de prix  et non de francophilie. Le français est en position de faiblesse. La directrice du secondaire ne parle même pas français et les élèves n’ont que modérément apprécié la semaine du goût. Enfin une lueur d’espoir pour la francophonie : le Lycée Jules Supervielle a célébré l’entrée de l’Uruguay comme pays observateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie !

Après cette visite nous nous rendons à l’Alliance française où nous sommes accueillis par Mme Anne Coynel, directrice et M. Pedro Nicolas Baridon, président de l’Alliance de Montevideo. Installée dans une belle villa, l’Alliance possède également une médiathèque moderne et une salle d’exposition construite dans le jardin à l’arrière. Mme Coynel est arrivée à Montevideo depuis peu de temps et a plein de projets. J’espère qu’elle pourra les mener à bien !

Le rendez-vous suivant nous réunit avec l’ambassadeur, M. Sylvain Itté. Nous évoquons rapidement la question de la francophonie en Uruguay.  Dans ce pays également le français n’est plus enseigné depuis les années 90 et seules les personnes de plus de 50 ans parlent encore français.

Ensuite un déjeuner de travail organisé par M. Sylvain Itté réunit les associations présentes en Uruguay , le médecin du poste, une avocate, ainsi que les deux VIE et VIA, la consule Elise Ménard et le premier conseiller Alain Galaup.

Échange ensuite avec les personnels de l’ambassade essentiellement sur les conditions de travail. L’Uruguay compte environ 3 000 inscrits, le personnel consulaire a beaucoup diminué et même si une partie de l’activité est transférée à Buenos Aires, la charge de travail est énorme pour les agents puisque le MAE leur demande toujours plus de statistiques et la pression est très forte sur les agents du Consulat. Ce dernier a traité 207 dossiers de bourses et environ 90 dossiers d’aide sociale, ce qui paraît beaucoup compte tenu du nombre de Français. Pour l’aide sociale, la Société de bienfaisance complète avec environ 3000 euros par an. Le budget de fonctionnement de l’ambassade est inférieur aux bourses et aide sociale versées.

Les agents constatent que le coût de la vie est très élevé, notamment le coût du logement en Uruguay.

La présence française est à la croisée des chemins : elle passe par le lycée, l’Alliance française et le renouveau de la Chambre de Commerce.

Après une permanence parlementaire, rencontre avec les têtes de listes aux élections consulaires, organisée par le Consulat. Idée originale de la Consule mais intéressante car nous sommes devant un nouveau dispositif et tout le monde ne se fait pas la même idée du rôle du conseiller consulaire.

La soirée se termine par une réception à la résidence de  Sylain Itté en l’honneur de la Francophonie où nous retrouvons grand nombre d’interlocuteurs de la journée dont notre amie Régine Chouchanian qui aura la gentillesse de  nous conduire aux aurores à l’aéroport le lendemain.

Marc Jamin et moi arrivons le jeudi 20 mars en début d’après midi à Santiago et le Consul, M. Carl Poirier, est là pour nous accueillir ;

Nous visiterons les locaux de l’Institut français où nous sommes accueillis par le Cocac et Directeur M. Patrick Bosdure. Nous visitons les différents services : la direction des cours,  la médiathèque, Campus France, les échanges universitaires, les échanges culturels et les services administratifs. La relation franco-chilienne est dynamique dans les domaines culturel, scientifique et universitaire : près de 350 accords ont été signés entre universités chiliennes et françaises. La coopération scientifique entre les deux pays repose sur des liens anciens et est structurée autour du programme ECOS (Evaluation orientation et coopération scientifique).

Les activités culturelles sont variées et riches : danse, cinéma, expositions et la médiathèque est en pleine mutation numérique.

A noter tout de même que le français n’est plus non plus obligatoire dans l’enseignement secondaire chilien depuis les années 90, comme dans les pays voisins et que l’accord  franco-chilien de reconnaissance des diplômes est encore en négociation.

866

Visite du Consulat avec Carl Poirier, Consul.

Visite ensuite du Consulat qui comprend une équipe de 10 personnes. Nous faisons le tour des services et je retrouve  Mme Martinel, déjà rencontrée au Cameroun. L’activité est soutenue, en effet la communauté française compte à peu près 10 600 Français sans compter les nombreux touristes chaque année. Après la visite des services nous avons une réunion avec M. Poirier et Mme Solange Diaz sur les bourses et le service social. Avec 207 dossiers CCPAS et près de 700 dossiers de bourses pour un budget annuel de 3 millions d’euros le service social est  un secteur sensible du consulat. Un effort tout particulier d’information du public  a été accompli et le nombre de visites à domicile s’est multiplié, ce qui permet de mieux évaluer la situation des familles.  Un recrutement au service social permettra d’améliorer le service.

La journée se termine devant un pisco et une empanada …

La journée commence par une rencontre, avec Daniel Colas, membre de Français du monde-adfe suivie de la permanence parlementaire.

868

Lycée Saint-Exupéry

Visite du site du nouveau site du lycée Saint Saint-Exupéry situé à la périphérie de Santiago à Chamisero, un quartier en plein développement. Pour le moment le paysage est assez minéral, lunaire mais des pelouses sont prévues autour des maisons en construction ! Cette extension au lycée Saint Saint-Exupéry était devenue nécessaire mais il est pour le moment un peu difficile de convaincre les familles d’y aller d’autant plus qu’il faut payer un péage d’autoroute pour s’y rendre ce qui renchérit les frais de scolarité.  La première phase de travaux est terminée, deux autres sont prévues d’ici 2017 si les délais sont tenus.

Un déjeuner de travail est organisé par l’ambassadeur M. Marc Giacomini avec les chefs de service.

L’après midi se passera au lycée Saint Saint-Exupéry avec le proviseur M. Xavier Jacquenet et son équipe qui nous font visiter l’établissement. Mme Marie-Christine Hariçalde, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger  est également présente. La visite sera suivie de trois séquences, l’une avec les enseignants (expatriés et résidents représentent 25 % des personnels), la seconde avec les parents qui sont très véhéments et regrettent de ne pas être consultés ni donc entendus. Ils sont entraînés dans des projets qu’ils doivent financer par les écolages sans même connaître les tenants et les aboutissants et enfin la troisième avec la « corporacion ».  Les rôles sont bien partagés : la « corporacion » s’occupe de la gestion financière de l’établissement, le proviseur et son équipe enseignante s’occupe de la pédagogie et les parents ? Il y a bien une association de parents d’élèves affiliée à la FAPEE mais elle peine à se faire entendre même si le président de l’APE , M. Olivier Bastet, siège aux réunions de la  toute puissante « corporacion » représentée par son président, M. Yves Besançon, par M. Javier Carvallo, et M. Jose Moya. Les premiers mots de son président M. Yves  Besançon à mon adresse ont été éloquents : « Nous sommes ici, madame la Sénatrice, dans un établissement privé chilien »… tout était dit !

873

Lycée Saint-Exupéry

Soirée avec la section Français du monde-adfe chez Michel Bourguignat que j’ai plaisir à revoir après tant d’années ! Débats vifs et passionnés comme il se doit.

Avant de reprendre l’avion le samedi 22 mars, je me rends avec Cécilia, Paulina et Daniel au musée de la mémoire : un magnifique musée avec de nombreux reportages sur le coup d’état du 11 septembre 1973, des témoignages poignants, des objets rappelant la torture, des affiches de soutien du monde entier, des installations artistiques. Une visite inoubliable avant de quitter le Chili.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*