0

Voyage à Mexico, Porto Alegre et Curitiba du 11 au 16 mai 2014

2014-05-12 20.52.44J’arrive à Mexico le dimanche 11 mai en fin  de journée et j’ai le plaisir de retrouver François Boucher et son épouse Ina venus m’accueillir à l’aéroport. Le consul général, Gérald Martin est également là et m’accompagne à mon hôtel. Plusieurs tremblements de terre se sont produits les jours précédents mon arrivée. Il est cependant impossible d’obtenir de l’hôtel des informations sur ce qu’il convient de faire en cas de séisme!

Le lundi 12 mai François Boucher et moi-même avons un entretien avec Philippe Palade, délégué général de l’Alliance française au Mexique à l’Alliance de Polanco. L’Alliance comporte 5 centres sur Mexico alors qu’elle en compte 38 sur tout le Mexique dont 7 dirigées par un directeur détaché. Autrefois le réseau mexicain était le premier réseau, il n’est plus que le 3ème aujourd’hui. Les certifications sont en plein essor. Une vive concurrence est bien présente entre l’IFAL, l’Institut français de Mexico et l’Alliance française.

Des problèmes de gouvernance dans le réseau d’Alliance françaises, associations civiles locales, sont patents et l’actualisation des statuts demandée par la Fondation Alliance française s’avère difficile. Les enseignants sont recrutés par les conseils d’administration sur recommandation des directeurs et sont rémunérés selon une grille de salaires locale.

Gérald Martin, consul général, a organisé un déjeuner avec les représentants des associations à la résidence avec les Conseillers à l’AFE, François Boucher et Marie-Hélène Pontvianne, Geneviève Suberville ayant décliné au dernier moment.

François Boucher et moi-même rencontrons ensuite les responsables du projet de l’école française Alexandre Dumas (EFAD) qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2014. C’est un projet alternatif au lycée franco-mexicain, uniquement pour le moment  au niveau primaire (maternelle et élémentaire). Des enseignantes et des parents motivés qui envisagent une homologation pour la rentrée 2015 ont mis leur expérience en commun pour lancer ce projet intéressant.

Réunion ensuite avec des enseignants du lycée franco-mexicain. Amers, car se sentant lâchés par l’AEFE. C’est une période difficile pour les résidents. Les enseignants rencontrés me disent que tous n’ont pas reçus d’offres contrairement à ce qui a été affirmé. Leur changement de statut, même si leur salaire brut est le même, induit une baisse de revenus de 30 % puisqu’ils seront désormais imposés au Mexique où la fiscalité est élevée. Quel gâchis ! Si l’on devait revoir le statut de résident, ce n’est certainement pas de cette façon qu’il faudrait procéder !

2014-05-12 20.32.44La journée se termine avec une soirée organisée par la listeque mène François Boucher. Tous les candidats de la liste sont présents, Monique Degrenne, Philippe Lamy, président de Fdm-Adfe, Aurélien Guilaber, Solange Lebourges, Michel Picquart et Dominique Vera, à l’exception d’Evelyne Trolley de Prévaux, résidente à Tijuana. Une belle soirée, intéressante et conviviale.

La journée du mardi 13 débute par une réunion avec des parents d’élèves du lycée franco-mexicain organisée par François Boucher. Les parents ne sont pas d’accord entre eux. Certains sont des anciens élèves. Des parents semblent très échauffés contre le conseil d’administration, d’autres le défendent mais dans un cas comme dans l‘autre, ce qui ressort très nettement c’est le manque d’information qui suscite donc la rumeur. Il me semble important que les parents se structurent pour être un interlocuteur reconnu et bénéficient d’une information claire sur les enjeux.

Nous nous rendons ensuite au lycée franco-mexicain où nous sommes accueillis pas trois membres du conseil d’administration et le directeur administratif. Ni la proviseure, Mme Führel, ni le président M. Claude Lebrun ne sont présents, étant retenus par d’autres impératifs.

Après une visite approfondie du lycée que j’avais déjà eu l’occasion de voir, nous nous réunissons avec les membres du CA qui me présentent le fonctionnement du lycée sur un mode très défensif. Selon eux, la mise en place d’une nouvelle convention était inéluctable pour des raisons fiscales et l’ancienne convention n’aurait pas respecté la loi mexicaine … Selon eux, la France finalement n’apporte pas grand chose au fonctionnement du lycée franco-mexicain. Je ne peux m’empêcher de mentionner les salaires des expatriés, la moitié des salaires des actuels résidents et les bourses servies à quelques 500 élèves sans compter des investissements. Il m’est rappelé que je suis dans un lycée privé mexicain. J’ai déjà entendu ce type de réflexion à Santiago …  il va faudra bien finir par entendre ce qu’on nous dit…

La matinée se poursuit par une rencontre avec quelques Conseillers du commerce extérieur dont le président M. Bernard Luquet et notamment M. Michel Bichot dans les services économiques de l’ambassade, à laquelle se joint le directeur d’Ubifrance, M. Nasser El Mamoune et M. Emilio Piriz, adjoint du conseiller économique. L’objectif de la France est de doubler les échanges commerciaux avec le Mexique d’ici 4 ans. La visite de François Hollande a été l’occasion de signer 42 accords qui pourraient déboucher sur des contrats importants. La bonne relation franco-mexicaine a été restaurée avec la visite présidentielle mais cette bonne relation doit être entretenue. Le Mexique redevient intéressant pour les grands groupes qui sont déjà présents dans le secteur aéronautique, pharmaceutique, et énergétique, pétrolier et surtout para-pétrolier.

L’industrie pharmaceutique est bien représentée à la réunion par Sanofi et Servier. Une discussion sur le système de santé au Mexique s’engage.

IMG_0349Je me rends l’après midi avec François Boucher à la Chambre de Commerce franco-mexicaine. Nous sommes accueillis par la Directrice générale Mme Julie Riotte. La Chambre existe depuis 130 ans et compte 300 membres. Elle organise des événements par exemple « Queso, pan y vino » une fois par mois, des déjeuners conférences, un dîner de gala annuel. Elle apporte un soutien aux entreprises et accueille de jeunes entreprises dans ses locaux. La Chambre reçoit une subvention du Ministère des Affaires étrangères pour le placement et la formation de nos compatriotes. En 2013, 160 placements ont été effectués.

Les rapports entre Ubifrance et la Chambre ? Joker !

Ma valise bouclée, je me rends chez Monique Degrenne et Michel Bichot pour une soirée d’adieu sympathique où je retrouve de nombreux visages connus.2014-05-13 21.06.13

En route  ensuite pour l’aéroport où m’accompagnent François et Ina Boucher, direction le Brésil.

Arrivée à Sao Paulo dans la matinée du mercredi 14 puis transfert sur Porto Alegre où m’attendent Edmond Aparicio et Patrick Houdin, candidats aux élections consulaires.

A peine installée je me rends à l’Alliance française. Je m’entretiens rapidement avec le directeur Jacques Pétriment. Les premières personnes m’attendent pour la permanence parlementaire. CFE, retour en France, tournée consulaire, consul honoraire sont à l’ordre du jour.

La journée se termine avec quelques personnes chez Susanne Marie, un restaurant fort sympathique tenu par Julia, une franco-brésilienne aux projets intéressants et qui sait bien en parler.

Le jeudi 15, je pars avec Edmond Aparicio pour Curitiba. Une fois installée, nous nous rendons à l’Alliance française pour ma permanence : allocation de solidarité, remboursement de frais médicaux, retraite et certificat de vie, coût des services bancaires, difficultés pour un entrepreneur au Brésil,  tels sont les thèmes abordés.

Visite rapide à la Chambre de Commerce qui se trouve dans le même bâtiment puis entretien avec Mme Emilie Dely, consul honoraire. Un millier de Français sont installés à Curitiba, parmi eux une dizaine de « vieilles » familles émigrées depuis plusieurs générations, une quarantaine de familles d’expatriés, travaillant pour Renault,  qui disposent d’une école d’entreprise et les autres sont pour la plupart des familles binationales installées durablement, une population active. La question de la scolarisation en français des enfants se pose. Le programme FLAM pourrait présenter un intérêt dans ce contexte. De nombreux échanges existent entre l’université de Curitiba et des universités françaises.

Soirée conviviale avec quelques Français, leurs épouses et Edmond Aparicio dans une churrascaria, bonne occasion de discuter et de goûter à la cuisine brésilienne.

Le vendredi 16 départ pour Sao Paulo puis Paris où j’arriverai le samedi matin …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*