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La Bibliothèque Jeunesse de l’Institut français de Londres rouvre ses portes

Après d’importants travaux de rénovation, la Bibliothèque Jeunesse de l’Institut français à Londres a rouvert ses portes le 12 septembre 2015. A la superficie doublée, cette unique bibliothèque Jeunesse francophone hors de nos frontières propose une offre littéraire riche et variée destinée aux jeunes publics, à leurs parents et aux enseignants.

Dans cette perspective, la bibliothèque contribue à la construction de l’éveil du gout littéraire, au développement de l’imaginaire des enfants et à l’apport du plaisir à travers de la littérature de jeunesse francophone et d’autres médias initiant, stimulant ou approfondissant l’intérêt pour la culture française.

Un centre de ressources pédagogiques équipé des dernières technologies est mis à disposition pour favoriser l’apprentissage de la langue française.

La bibliothèque représente également un espace adapté à l’organisation d’activités scolaires. En 2014, la bibliothèque a accueilli près de 4 000 élèves, notamment grâce à la proximité du Lycée Français ainsi qu’à la présence croissante de familles françaises à Londres. De plus, la transformation favorise la promotion de l’Institut français auprès du jeune public britannique et la création des partenariats avec les établissements scolaires anglais.

La nouvelle bibliothèque porte nom de Quentin Blake, auteur-dessinateur francophile, qui soutient l’Institut français et parraine le « South Ken Kids Festival », rendez-vous annuel de l’Institut Français de Londres autour de la littérature pour la jeunesse.

Le financement de la transformation de la bibliothèque a été rendu possible grâce à la campagne de levée de fonds de l’association « Friends of the French culture Institute », lancée en 2013.

La dernière étape du projet demeurera la modernisation de la Bibliothèque pour les adultes.

Je me félicite de cette rénovation, qui, dans un contexte budgétaire, tout aussi morose au Royaume-Uni, (324 bibliothèques publiques ont fermé, faute de moyens financiers), révèle tout autant qu’une mobilisation populaire est possible pour financer de beaux projets et que la volonté de diffuser la culture et la langue françaises demeure fédératrice.

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