Je me réjouis de la réouverture de l’Institut français de Gaza, décidée après une période de fermeture d’un an et demi.
Le centre avait été visé par un incendie criminel en octobre 2014, puis la cible, fin décembre, d’un attentat à l’explosif revendiqué par un groupe salafiste qui n’avait pas fait de victimes. En janvier 2015, des inconnus avaient recouvert le mur d’enceinte du bâtiment d’inscriptions promettant « l’enfer » aux journalistes de Charlie Hebdo après la publication d’une nouvelle caricature du prophète Mahomet par ce journal satirique français.
Une quarantaine de Français ou de Franco-Palestiniens vivent dans l’enclave palestinienne et il s’agit de la seule institution culturelle étrangère présente à Gaza. Ses activités reprendront progressivement pour assurer à la population de Gaza l’accès à la langue et à la culture françaises.
Je me félicite que la France adresse ainsi aux habitants de Gaza un message d’amitié et de soutien, alors même que la situation humanitaire demeure particulièrement préoccupante.