J’avais déposé un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté visant à permettre à chaque élève de bénéficier au cours de sa scolarité d’une information sur les dispositifs et conditions d’accès à la mobilité internationale.
Malheureusement, je n’ai pas pu le défendre en séance la majorité sénatoriale ayant utilisé un argument juridique discutable cet amendement qui était soutenu par le groupe socialiste et républicain a été déclaré irrecevable.
Je le regrette vivement et constate donc que pour certains de mes collègues la mobilité internationale des jeunes n’est pas un sujet qui mérite d’être débattue.
Pourtant aujourd’hui, dans notre pays, c’est la moitié d’une classe d’âge qui est éligible aux dispositifs Erasmus, Erasmus + ou service volontaire européen.
De plus dans le monde globalisé que nous connaissons il est crucial que nos jeunes puissent se rendre à l’étranger durant leurs études, au moins pendant un semestre.
L’amendement que le groupe socialiste et républicain avait déposé, mettait uniquement l’accent sur l’information et la communication en permettant à chaque élève de bénéficier d’une information sur la mobilité internationale.
En effet à l’heure où le développement de la mobilité internationale dans les filières professionnelles et technologiques est une priorité, il nous semblait nécessaire qu’une information de qualité sur ses dispositifs et conditions d’accès soit dispensée à chaque jeune dans le cadre de sa scolarité.
Je regrette d’autant plus cette irrecevabilité que des articles de la partie législative du code de l’éducation prévoient déjà ce type d’information, par exemple sur les réalités de la prostitution et les dangers de la marchandisation du corps.
Je continuerai donc à œuvrer pour que tous les jeunes puissent bénéficier, au cours de leur scolarité, d’une expérience à l’internationale.
