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Déplacement à Hambourg

Arrivée  à Hambourg sous un ciel des plus gris, je suis accueillie par Nicolas Stallivieri, conseiller consulaire. Nous nous rendons au lycée Saint Exupéry qui m’a invitée à intervenir devant des élèves dans le cadre du projet ambassadeurs pour la paix qui  trouvera son aboutissement à l’automne 2018. Des élèves de différents établissement français, allemands et autres confronteront leurs projets, en français ou en allemand et devront être en mesure de le résumer en anglais. Les thèmes sont centrés autour de la paix, de la démocratie et l’égalité hommes/femmes.

Avant de rejoindre l’amphithéâtre j’ai un bref entretien avec le Consul général de Hambourg, M. Laurent Toulouse. Le Consulat général est un poste à gestion simplifiée et M. Toulouse est  également directeur de l’Institut français. Son rôle est  avant tout un rôle de représentation diplomatique. Il est d’ailleurs intervenu devant les élèves pour leur parler de diplomatie. Les démarches administratives des ressortissants français résidant ou séjournant à Hambourg se font  à la section consulaire de l’Ambassade de France à Berlin.

Devant les élèves, je fais une présentation du sénat, de son rôle et de mes activités en tant que sénatrice représentant les Français établis hors de France. Les élèves de 3 ème sont bien préparés, ce sujet était au brevet qu’ils viennent de passer et les questions sont pertinentes. Nous abordons ensuite l’égalité Hommes/Femmes, les travaux de la Délégation aux droits des femmes dont je suis membre au sénat et les politiques publiques menées sur le sujet. Des questions fusent. Un élève me demande par exemple pourquoi imposer la parité qui, selon lui, consiste finalement à remplacer un homme qui a fait ses preuves  par une femme que ce soit en politique, dans les instances professionnelles ou dans les conseils d’administration ?

 

Un autre jeune homme m’indique que ce n’est plus un problème pour sa génération, que les garçons et les filles sont ensemble dans les mêmes classes et que toutes ces questions sont résolues depuis longtemps …

Face à ces propos, je fais remarquer à l’assistance  que les seuls élèves qui ont jusque là posé des questions sont des garçons et que c’est tout sauf un hasard… En effet aucune fille n’a posé de questions jusqu’à ce moment et il faut davantage insister pour qu’elles se lancent. Nous discutons également de l’allongement du  délai de prescription dans le cas de crimes sexuels sur mineurs, 20 ans, 30 ans, imprescriptibilité ? Débat animé !

Cet échange montre bien que le combat pour l’égalité femmes-hommes est plus que jamais d’actualité.

Nicolas Stallivieri et Gwenaelle Renouard-Vallet, présidente de FDM-Adfe ont organisé une soirée conviviale dans un cadre idyllique au bord de l’Alster. Cadre magnifique mais il fait 12 degrés ! C’est l’occasion de revoir des personnes vues lors de déplacements précédents et de rencontrer de nouvelles personnes intéressées par les activités de l’association. J’apprends qu’Arabesques, un festival culturel que j’avais soutenu avec ma réserve parlementaire il y a quelques années, connaît des difficultés et que malheureusement il n’a pas été retenu parmi les projets du STAFE le nouveau dispositif d’aide aux projets d’association mis en place pour se substituer à la réserve parlementaire. 

Le lendemain samedi, c’est la fête de fin d’année pour le Petit Prince, un programme FLAM,  soutenu par l’équipe de Fdm-Adfe sur place, et qui comprend des groupes de plusieurs niveaux. Les parents sont nombreux, les animateurs engagés et les enfants mignons comme tout !

Avant de repartir j’ai un entretien très riche avec Gwenaelle Renouard-Vallet et Madame Gisèle Ducret, professeure au lycée français de Hambourg,  et déjà je repars pour Paris.

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