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Mes amendements au projet de loi de finances rectificative

A l’occasion de l’examen du projet de loi de finances rectificative j’ai déposé plusieurs amendements visant à soutenir l’enseignement français à l’étranger ainsi que les entrepreneurs français à l’étranger. En parallèle  j’ai déposé, ainsi que le groupe socialiste et républicain du Sénat, de nombreux amendements visant à soutenir l’activité économique durement éprouvée par l’épidémie de Covid-19 et à financer les dépenses engendrées par la crise.

Pour le groupe socialiste et républicain du Sénat il était tout d’abord indispensable de demander le rétablissement d’une imposition de solidarité sur la fortune, a minima de manière temporaire, afin de financer les dépenses engagées dans le cadre de la lutte contre la crise sanitaire et économique du Covid-19.

Rétablir l’ISF était clairement une réponse légitime, citoyenne et pragmatique à la crise de financement qui va découler de la crise sanitaire et économique que traverse notre pays depuis quelques semaines.

Il était également important de tirer les conséquences d’une annulation, à hauteur de 5 milliards d’euros, de cotisations et contributions sociales devant être acquittées par des entreprises en difficulté en raison de la crise sanitaire et économique.

Pour le groupe socialiste il n’est en effet pas acceptable que le coût de la crise soit assumé, ne serait-ce que partiellement, par le budget social.

Ainsi cet amendement attribuait aux organismes de sécurité sociale une fraction de TVA de 5 milliards d’euros.

Avec plusieurs de mes collègues j’ai également souhaité déposer des amendements pour apporter un soutien financier à certains de nos compatriotes qui travaillent dans dans des secteurs professionnels peu ou pas protégés, ou dont la rémunération n’est pas à la hauteur de leur engagement face à la crise que nous connaissons.

Le premier visait à soutenir les salariés à domicile qui sont impactés par les conséquences de l’épidémie. Certains ont perdu leur travail quand d’autres effectuent leurs missions dans des conditions sanitaires pas toujours optimales. Ces salariés à domicile méritent d’être soutenus alors qu’ils ne bénéficient d’aucun dispositif d’aide exceptionnelle.

C’est pourquoi cet amendement visait à permettre le versement par l’État d’une prime exceptionnelle de 1 000 euros pour l’ensemble des salariés à domicile, soit environ 1,6 million de personnes.

Le second visait à soutenir les personnels des EHPAD en première ligne dans cette crise sanitaire. Leur travail, leur engagement et leur professionnalisme méritent d’être justement reconnu. Cet amendement souhaitait financer l’attribution d’une prime de 1 000 euros pour chaque personne travaillant dans un EHPAD, qu’il soit public ou privé.

Malheureusement le gouvernement ainsi que la majorité sénatoriale se sont opposés à ces amendements. Je le regrette vivement car leur adoption était une réponse adaptée tant sur le plan économique que social.

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