Le Sénat a débattu à l’initiative du groupe Socialiste, écologiste et républicain, sur « la reprise et la relance des activités culturelles ». L’occasion d’interroger la ministre de la culture Roselyne Bachelot sur l’avenir d’un secteur particulièrement touché par les conséquences de la crise sanitaire.
Si les sénatrices et les sénateurs du groupe socialiste reconnaissent que le gouvernement a soutenu le secteur via de nombreuses aides financières mais aussi par la mise en place du Pass Culture pour les jeunes de 18 ans, ils regrettent que la culture ait été considérée comme « non essentielle ». Ils regrettent également la mauvaise prise en compte de la situation de beaucoup de travailleuses et travailleurs de ce secteur, qui se sont retrouvés sans activités ni visibilité sur l’avenir.
Pour les sénatrices et les sénateurs socialistes il est urgent de renforcer la couverture sociale des intermittents et d’élargir son accès aux professions discontinues. La situation des autres statuts -professions d’autoentrepreneurs ou travailleuses et travailleurs libéraux – devra également être mieux prise en compte.
L’épidémie de la Covid-19 et ses conséquences auront eu le mérite de mettre en avant l’attachement viscéral de nos concitoyens à la culture. Face à cette attente, une mobilisation collective du secteur est nécessaire afin d’offrir notamment un accès pour tous au monde culturel et garantir la continuité des activités sur le long terme.
Le prochain projet de loi de finances devra être à la hauteur des attentes et des enjeux de financement avec l’objectif de sauver un secteur vital pour l’avenir de notre pays.
