Entretien avec Claudine Lepage, notre invitée du mois
Claudine Lepage, vous avez remporté, l’année dernière, le 18 juin 2006 des élections qui ont eu lieu à Munich et un peu partout dans le monde. Pouvez-vous en dire plus à nos auditeurs ?
Il s’agissait de l’élection des Conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, Assemblée qui représentent et défend les intérêts des Français établis hors de France.
Etre conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, qu’est-ce que cela signifie concrètement sur le terrain, ici à Munich, puisque c’est ici que vous habitez depuis déjà plusieurs années ?
Cela signifie tout d’abord être à l’écoute pour répondre aux besoins des Français du Sud de l’Allemagne puisque ma circonscription couvre non seulement la Bavière mais aussi le Bade-Wurtemberg et la Sarre. Les gens ayant des problèmes ou des questions me téléphonent , m’écrivent, m’envoient des méls. Et puis cela signifie aussi assister aux Comités consulaires d’Emploi, d’Aide socila et aussi au Commission pour l’attribution des bourses scolaires et je suis membre également du Conseil d’établissement du lycée Jean Renoir.
Vous avez vu défilé de nombreux consuls à Munich. Cela a-t-il rendu votre rôle plus facile ou plus difficile ?
Chaque consul a sa personnalité et ses méthodes de travail. Certains privilégient le dialogue, d’autres la politique du fait accompli. Le tout avec beaucoup de courtoisie.
Comment vous définissez-vous politiquement ?
De gauche, j’ai toujours voté à gauche; je suis membre du Parti socialiste français depuis une vingtaine d’années.
Qu’allez-vous faire pour soutenir la candidate du PS, Ségolène Royal ?
J’ai organisé un débat participatif sur Munich autour de l’enseignement, la formation et l’accès au premier emploi et j’ai fait venir Razzye Hammadi le président du Mouvement des jeunes socialistes. J’ai participé à deux meetings, celui de Villepinte où Ségolène a présenté son programme et celui des élus socialistes à la porte de Versailles.
Comment réussissez-vous à concilier travail et engagement associatif et politique ?
Réponse banale : ce n’est pas facile tous les jours mais avec un peu d’organisation tout ou presque est possible.
Nous connaissons vos préférences politiques, mais quelles sont vos préférences en matière de chansons et de film ?
Des goûts très éclectiques : musique baroque et jazz mais j’aime aussi les belles voix là aussi de Cécilia Bartoldi à Agnès Jaoui – connaissez-vous son cd Canta ? – et même Diam’s. Quant au cinéma, j’ai une préférence pour les films français, Agnès Jaoui, Cédric Klappisch, Etienne Chattiliez, les comédies sur la société. Mais en fait je suis bon public et j’aime le cinéma tout simplement !