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Projet de loi sur l’action culturelle de l’Etat

lsLa réforme du réseau culturel extérieur est loin de répondre aux attentes, et comment le pourrait-elle sans les moyens financiers nécessaires ? Mais surtout, son contenu déçoit et le discours enflammé du ministre ne peut cacher l’indigence du projet.

Les sénateurs socialistes ont voté contre un texte qui fait l’impasse sur les moyens financiers, sur le rattachement de l’agence de coopération culturelle au réseau et sur une gestion des personnels motivante, débouchant sur des perspectives de carrière. De plus, le choix du statut de l’agence, un établissement public industriel et commercial (EPIC) n’est pas neutre : la culture devient un bien marchand et la France renonce à son positionnement en termes d’exception culturelle. Le Sénat a en outre souhaité changer le nom de « Institut Victor Hugo », retenu par la commission des affaires étrangères et par le ministre. Après un long débat, chacun a voté en conscience au-delà des clivages politiques et c’est le nom d’« Institut français » qui a été finalement retenu. Mais l’histoire n’est pas terminée puisque le texte doit encore être examiné à l’Assemblée nationale.

Pour lire mes interventions dans le débat, c’est ici.

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