Le Président de la République était à Londres ce mardi, à l’invitation du premier ministre britannique, David Cameron. Accompagné de la ministre déléguée aux Français de l’étranger, Hélène Conway et de la députée de la circonscription, Axelle Lemaire, il s’est exprimé devant la communauté française.
J’avais manifesté mon incompréhension concernant la suppression précipitée de la prise en charge de la scolarité, sans contre-partie automatique sur les bourses. Les propos de François Hollande très clairs, conformes à son engagement de campagne, sont de nature à rassurer.
Mais la vigilance demeure, notamment en prévision de la loi de finances pour 2013 et des moyens à affectés à l’AEFE dans le souci d’enrayer la hausse continue des frais d’écolage.
Retrouvez ci-dessous un extrait de l’allocution et ici le texte complet.
« L’AEFE, qui est une grande structure que nous devrons préserver budgétairement parce que si j’ai fait de la jeunesse une priorité pour la France, ça veut dire pour tous les Français, qu’ils vivent en France, ou qu’ils aient fait le choix de s’installer à l’étranger.
L’éducation pour tous, c’est une éducation pour tous les Français. Et je sais combien la question des bourses est une question tout à fait délicate. Nous avons voulu remettre en cause un système qui nous paraissait injuste, qui était celui de la gratuité et qui permettait d’ailleurs à certaines entreprises de ne plus financer ce qu’elles faisaient jusqu’à présent. Mais si nous ne voulons pas un système fondé sur la gratuité indifférenciée, nous devons mettre en place à travers les économies que nous pourrons dégager, un mécanisme de bourses, meilleur qu’aujourd’hui pour qu’il n’y ait aucune inégalité. Les sommes donc qui seront économisées par l’abandon de la règle de la gratuité seront entièrement investies pour le mécanisme des bourses. »