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Une politique ambitieuse pour l’aide au développement

Vendredi 1er mars, François Hollande a clôturé les assises du développement et de la solidarité internationale qui avaient été lancées le 5 novembre 2012. Malgré la crise économique, le président de la République a défendu une politique ambitieuse d’aide au développement.

Environ 600 personnes appartenant aussi bien à des pays du sud que du nord ont participé et débattu au sein de ces assises qui ont permis de clarifier les objectifs et la position de la France dans les domaines du développement et de la Solidarité internationale. A noter que les syndicats, les collectivités locales et les ONG ont largement contribué à ces échanges. De cette concertation, plusieurs points sont à retenir. Premièrement, les parlementaires seront davantage impliqués dans l’encadrement de l’aide publique au développement. Le président de la République a en effet annoncé qu’une loi de programmation et d’orientation pluri annuel sera présentée au Parlement à l’automne 2013 et servira de feuille de route à la politique de développement. En tant que parlementaire, j’ai accueilli cette nouvelle avec enthousiasme car elle permettra enfin, de mettre un terme à l’opacité qui pouvait régner autour de l’aide au développement. Cette annonce a également l’avantage de répondre aux vœux de transparence des ONG, souvent en première ligne sur le terrain.

Dans un second temps, François Hollande s’est montré rassurant sur la question du financement. Il a souhaité « un effort de tous les ministères » pour ne pas réduire le budget de l’Etat consacré à l’aide publique au développement. A l’avenir et dès que les perspectives économiques seront plus favorables, le président de la République s’est engagé à augmenter le budget de l’APD. A cette fin, il souhaite qu’une part «importante» de la taxe sur les transactions financières (TTF) contribue au budget de l’aide publique au développement. Tout comme une majorité de Français, environ 72 % d’entre eux considèrent que l’aide au développement n’est pas de l’argent gaspillé, j’estime que cette aide doit être une priorité pour l’Etat français.  Lors de mon récent déplacement au Togo, j’ai d’ailleurs pu, une nouvelle fois, constater le formidable travail accompli sur le terrain par l’AFD en matière de santé, d’éducation ou d’environnement. Une aide appréciée par la population locale et qui œuvre de manière concrète au rapprochement nord/sud.

 

 

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