J’ai interrogé Matthias Fekl, le secrétaire d’État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, au sujet de la mise en place, dans les consulats, de « référents violences faites aux femmes ».
En effet, il y a quelques semaines a eu lieu la première formation nationale à destination des « référents violences faites aux femmes » qui sont destinés à sensibiliser les personnels des services que consultent les femmes victimes de violences et identifier les partenaires utiles à la prise en charge de ces violences. C’est dans le cadre du 4ème plan de lutte contre les violences faites aux femmes (2014-2016), qu’ont été mis en place ces référents. Ce dispositif visant à assurer une mission de coordination de proximité pour permettre une prise en charge globale et dans la durée des femmes victimes de violences. Ces personnes ne se substituent pas aux acteurs et services existants. Mais ils veillent à ce que tout soit mis en œuvre pour concourir à un retour à l’autonomie de la femme victime de violences.
Nous savons que la formation des professionnels est un élément fondamental pour améliorer l’implication effective des acteurs du service public dans la lutte contre les femmes victimes. Elle figure déjà parmi les orientations des trois premiers plans de lutte contre les violences faites aux femmes et n’est pourtant encore que balbutiante. Aussi le gouvernement en a-t-il fait une priorité centrale du nouveau plan contre les violences.
Je souhaite donc savoir si ce dispositif sera décliné envers les Français de l’étranger, avec, pour le moins, une formation d’agents au sein des consulats.