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Retour sur mon déplacement à Montréal 19-22 septembre

Jeudi 19 septembre

Arrivée à Montréal, je suis accueillie par Madame Sophie Lagoutte, Consule générale de France à Montréal qui me dresse un premier tableau de la communauté française au Canada.

Vendredi 20 septembre

 La journée commence par une visite du collège international Marie de France avec Madame Sophie Lagoutte, Consule générale de France à Montréal, Yan Chantrel, conseiller consulaire pour la circonscription de Montréal, élu à l’AFE pour le Canada.

Nous sommes reçus par la proviseure adjointe Madame Marie-Françoise Buratti avec qui nous pouvons échanger sur l’actualité de l’établissement,  l’essentiel étant la mise en place de la réforme du bac. Puis comme à chacun de mes déplacements je rencontre les représentants des syndicats enseignants. L’occasion d’échanger avec eux sur les difficultés rencontrées par le corps enseignant : avenir de l’AEFE, problème du non-renouvellement des détachements, réforme du bac qui est difficile à mettre en place, et autres problèmes plus spécifiques. 

Malgré ces désagréments, le collège international Marie de France est un établissement qui fonctionne très bien grâce notamment au travail de l’ensemble de la communauté éducative mais aussi grâce à l’investissement des élèves qui ont un emploi du temps très chargé.

Le collège scolarise 1850 élèves (Élèves français 807 dont binationaux 287), un effectif stable depuis 4 ans. Le CIMF est régi par une entente bilatérale entre la France et le Québec et relève du ministère québécois des relations internationales et de la francophonie.

Les élèves reçoivent un enseignement complémentaire de programmes québécois en histoire, mathématiques et sciences, selon les niveaux à partir de la classe de quatrième. Ces enseignements ont vocation à permettre aux élèves, dans le respect de l’entente de 2008, d’intégrer les universités québécoises ou de valider une équivalence de diplôme à l’issue de la classe de seconde

 Nous partons ensuite à  La Cuisine Collective Hochelaga Maisonneuve (La CCHM) où nous rencontrons son passionnant directeur Monsieur Benoist de Peyrelongue. La CCHM est un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir une saine alimentation, de favoriser l’autonomie et de développer la capacité d’agir des personnes, en mettant l’économie au service du social. 

 

Concrètement et bien que l’alimentation soit au cœur de leur action, la cuisine collective a développé plusieurs activités : Des ateliers de cuisines collectives, une entreprise d’insertion socio-professionnelle ; des services de restauration (traiteur, cafétéria);  des activités d’hébergement touristiques (résidence);  des activités d’agriculture urbaine (toit potager). 

Cette rencontre et visite fut passionnante et prouve que l’économie sociale et solidaire peut, en plus de soutenir des personnes vulnérables, être une véritable réussite économique.


Nous nous rendons ensuite au CHUM, centre hospitalier de l’université de Montréal, leader mondial de la transformation de la santé par l’intelligence artificielle pour le bénéfice de la population. Rencontre passionnante avec son Président directeur général le Docteur Fabrice Brunet.

Le centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est le plus grand centre hospitalier universitaire du Québec1

Il accueille 500 000 patients par an et compte 16 000 salariés. 800 infirmier-es sur 4000 sont français.

Le CHUM travaille sur l’hôpital de demain et a identifié trois difficultés qui sont semblables à celles rencontrées en France : accessibilité, continuité des soins, équité régionale.

Pour son Président directeur général, l’hôpital d’aujourd’hui n’a pas encore su répondre aux évolutions de notre société, à l’allongement de la durée de la vie, aux évolutions des maladies. Il reste à inventer l’hôpital de demain et c’est à quoi s’emploie le CHUM de Montréal en s’appuyant notamment sur l’intelligence artificielle pour mieux répondre aux patients, mieux traiter la maladie.  Le CHUM souhaite atteindre 100% d’intelligence artificielle d’ici trois ans. 

Direction ensuite la résidence pour un déjeuner avec Mme Solange Panes, Présidente de Montréal Accueil ; M. Jonathan Chodjaï, Président d’Immigrant Québec ; M. Yann Hairaud, Président de la CITIM ; Mme Sandrine Perreault, Directrice générale de la CCIFC, et Yan Chantrel, Conseiller consulaire. Ce déjeuner est très utile pour mieux comprendre l’expatriation française à Montréal et les difficultés que peuvent rencontrer nos ressortissants. Difficultés administratives certes mais également culturelles à laquelle souvent, trop confiants sur leur facilité d’adaptation, nos compatriotes sont peu ou pas préparés. Heureusement, la communauté française s’entraide et ces associations jouent un rôle important, décisif pour accueillir au mieux les nouveaux arrivants.

Nous nous rendons à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) où nous avons le plaisir de rencontrer sa rectrice Madame Magda Fusaro. L’UQAM est une université publique francophone située au centre-ville de Montréal. Elle a été créée en 1969 par le gouvernement du Québec, grâce à la fusion de l’École des Beaux-Arts de Montréal, du Collège Sainte-Marie et de trois écoles normales. L’UQAM fait partie du réseau Université du Québec créé par le gouvernement du Québec en 1968 et qui comprend dix établissements qui ont pour mission de faciliter l’accessibilité à l’enseignement universitaire, de contribuer au développement scientifique du

Québec. Elle est l’université du réseau la plus importante en termes d’effectifs étudiants.

L’UQAM accueille chaque année près de 44 0000 étudiants, dont 3600 étudiants étrangers en provenance de 96 pays. Elle offre près de 300 programmes de formation.

L’UQAM accueille de nombreux étudiants français mais elle souhaiterait en accueillir davantage. Elle souhaiterait également que davantage d’étudiants québécois se rendent en France pour un semestre ou même moins. En effet, un échange de deux mois serait plus intéressant et correspondrait davantage aux attentes des étudiants québécois. Le développement des bi-diplômes, facteur de mobilité étudiante pourrait également être un plus. Un dialogue avec les universités françaises est bien entendu instauré afin de faciliter les échanges.

La journée se termine par une réception à la résidence de Madame Lagoutte, consule générale. 

Samedi 21 septembre et dimanche 22 :

Les journées sont  consacrées à l’université de l’association Français du monde- adfe organisée par les sections d’Amérique du nord. Plaisir d’échanger, de discuter avec les nombreux adhérents qui ont fait le déplacement.

 

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