A l’occasion de son 20ème anniversaire, la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes a organisé une journée revenant sur les circonstances de sa création en 1999 et sur les avancées qui ont pu voir le jour en matière de droits des femmes.
Après l’ouverture de la journée par le Président du Sénat et par Annick Billon, présidente de la délégation, une série de témoignages d’anciennes sénatrices et sénateurs ont retracé le contexte particulier ayant mené à la création d’une délégation aux droits des femmes dans chacune des deux assemblées en 1999.
Un échange avec Gisèle Gautier, présidente de la délégation de 2002 à 2008 a permis de rappeler l’importance et l’actualité du défi que représente l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
Laurence Rossignol, ancienne ministre des droits des femmes et des familles et vice-présidente de la délégation a affirmé la nécessité d’espaces comme la délégation où l’on pense le féminisme et où les études féministes, trop peu nombreuses, peuvent s’exprimer. Elle a appelé de ses vœux que la délégation puisse être plus audible et notamment à travers la possibilité de déposer des amendements aux projets de lois étudiés.
L’intervention des trois dernières présidentes de la délégation aux droits des femmes du Sénat, Mesdames Brigitte Gonthier-Maurin, Chantal Jouanno et Michèle André a été l’occasion de mettre en avant trois thèmes de mobilisation : la parité, l’égalité professionnelle et la lutte contre les violences et contre le système prostitutionnel.
En conclusion de cette journée riche en échanges et en espérance, les premiers prix de la délégation aux droits des femmes ont été décernés à Ernestine Ronai, au centre Woman safe et à l’association Avec les femmes de la Défense. Une mention spéciale a également été remise à Madame Hadja Idrissa Bah, fondatrice du Club des jeunes filles leaders de Guinée et militante pour les droits des enfants.
Ce bel évènement a permis de faire un bilan des avancées faites mais a surtout laissé entrevoir tout le chemin qui nous reste à parcourir. J’ai été ravie de le partager avec Françoise Varrin, Anne Henri-Werner et Martine Vautrin Djedidi toutes trois conseillères consulaires et conseillères à l’Assemblée des Français de l’étranger.
