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Pour une relance ambitieuse de la mobilité internationale des étudiants

A l’occasion d’un débat sur la jeunesse, j’ai interrogé Monsieur Gabriel Attal, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, sur les conséquences désastreuses de l’épidémie de Covid-19  sur la mobilité internationale des étudiants. Dans sa réponse il s’est engagé à relancer « dès que les frontières rouvriront les programmes Erasmus +, le corps européen de solidarité, tous les dispositifs de mobilité en direction des jeunes ».

Retrouvez en vidéo mon intervention et la réponse du Secrétaire d’État.

Monsieur le Ministre,

Face à la crise que nous traversons  notre regard doit être tourné vers la jeunesse, nous leur devons un horizon, un espoir d’un avenir meilleur. Cet espoir passera, c’est certain, par toujours plus d’éducation mais aussi, j’en suis convaincue, par la rencontre avec d’autres cultures, la découverte de l’autre.

Malheureusement les conséquences de l’épidémie de Covid-19 ont eu un impact désastreux sur la mobilité internationale des étudiants. Si la majorité de ceux qui étaient cette année en échange à l’étranger ont pu rentrer avant la fermeture des frontières, l’incertitude est grande pour ceux qui avait prévu un échange à la rentrée universitaire.

Si en Europe, les « Erasmus » pourront vraisemblablement avoir lieu, hors Europe ce sont souvent des annulations ou des reports à l’année suivante qui sont proposés par les établissements.

Beaucoup d’universités proposeront également des cours en ligne. Les Erasmus + pourront participer à des mobilités hybrides en associant des activités virtuelles, avec une mobilité physique à l’étranger dès lors que la situation le permettra.

Malheureusement il est à craindre que ces cours en ligne  ne remplacent jamais les apports que peuvent avoir l’immersion dans un autre pays, la rencontre d’une autre culture.

Par ailleurs de nombreux jeunes qui avaient obtenu un service civique à l’étranger ou un programme vacances travail ont vu leurs projets d’expatriation s’écrouler subitement et se retrouvent bien souvent sans perspective d’emploi.

Or, ces programmes sont plébiscités par des jeunes qui éprouvent des difficultés à s’insérer professionnellement en France.

Monsieur le Ministre, alors que le risque est grand que l’épidémie de Covid-19 entraine un peu partout dans le monde un repli sur soi, comment comptez-vous donner un nouvel élan à la mobilité des jeunes, bien souvent indispensable pour s’insérer dans la vie professionnelle?

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