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Majorité qualifiée

Résultat aujourd’hui du vote du groupe ADFE-FdM à l’Assemblée des Français de l’étranger sur la proposition de désignation pour la sénatoriale : 28 voix pour, 15 contre , 4 abstentions, une belle participation puisque 47 votants sur 49 ont voté. Malgré ce beau score, la majorité qualifiée requise pour valider le projet, deux tiers des 49 élus, n’a pas été atteinte. Nous avons sans doute été trop ambitieux.

Je m’étais ouvertement engagée en soutenant le projet adopté par l’Assemblée générale de l’ADFE en 2006. Pour moi ce projet respectait la légitimité des élus à l’AFE en leur permettant de voter l’investiture du candidat comme ils l’ont demandé à plusieurs reprises. C’est une revendication que l’on peut comprendre car ce sont eux qui finalement mettront le bulletin dans l’urne et ils sentent bien évidemment concernés en premier chef ; d’autre part les militants de l’ADFE pouvaient également s’exprimer dans le choix du/de la candidate, ce qui correspond à une revendication ancienne des militants de l’association. Ma section ADFE avait également voté unanimement en faveur de ce projet lors de son Assemblée générale extraordinaire et je me sens solidaire de ma section qui m’a toujours soutenue lors des campagnes pour les élections à l’AFE. Par rapport à la Résolution de Cachan, ce projet présentait deux avantages à mes yeux : d’abord il précisait dans quelles conditions et à quel moment le groupe pouvait être consulté en amont et, d’autre part, les militants ADFE avaient, pour la première fois, la possibilité de donner leur avis. J’étais à l’avance heureuse de participer à un tel débat avec les sections ADFE qui sont la vitrine de la gauche plurielle à l’étranger. Dommage.

Je regrette bien sûr que le groupe n’ait pas suivi plus massivement la proposition de l’AG 2006 mais au delà du résultat qui peut apparaître comme décevant, je suis persuadée que le débat dans lequel la FFE, les adhérents de l’ADFE et le groupe ADFE se sont engagés n’aura pas été inutile et aura amené chacun à mieux préciser sa position. Maintenant il va quand même falloir définir ensemble le mode de désignation auquel les candidats devront se soumettre. Mais ça, c’est une autre histoire …

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