0

Déplacement à Sarrebruck 26 juin 2010

s2Accueil à la gare par Philippe Cerf, Consul général de France, et Michel Chaussemy, Conseiller à l’AFE (photo) qui m’accompagneront tout au long de mon bref séjour à Sarrebruck.

Nous nous rendons à l’école française pour y inaugurer, à l’occasion de la fête de fin d’année, la nouvelle cour de récréation : un espace de jeux entouré d’un jardin pédagogique réalisé en matériaux de la région, un bel exemple de construction écologique dans lequel les parents, les enseignants et les enfants se sont fortement impliqués. s1Nous sommes accueillis par Philippe Aubel, directeur de l’école et par Cécile Toscani, présidente du comité de gestion. Gisela Rink, députée au Landtag de Sarre, Mme Nikodemus directrice adjointe de la communauté d’agglomération de Sarrebruck (Regionalverband) et M. Drouard, conseiller pédagogique de l’ambassade de France à Berlin sont également présents. Des discours, des intermèdes musicaux et le ruban est coupé !

s3Après l’inauguration et le tour des stands, réunion avec les représentants des parents d’élèves, les enseignants de l’école et du lycée franco-allemand ainsi que le directeur français du lycée franco-allemand, Jean-Paul Seitz.

L’école française comprend 15 classes dont une classe unique (comportant tous les niveaux de l’élémentaire) délocalisée à Dilling. Les enseignants français sont tous résidents à une exception près. Les enseignants allemands sont recrutés locaux, deux d’entre eux sont mis à disposition par le ministère de l’Education sarrois. La Sarre s’implique fortement dans l’école et le fera tant que l’AEFE continuera à remplir ses engagements. Là comme ailleurs la contribution de 6% sur les frais d’écolage que l’école doit reverser à l’AEFE s’est fait douloureusement sentir. Jusqu’à présent les droits de scolarité n’ont augmenté que de 2%. Mme Toscani souligne que le comité de gestion est très attaché à la mixité sociale de l’école et que des augmentations trop fortes risqueraient de faire partir un certain nombre d’enfants. L’école compte 27 boursiers sur environ 350 élèves. C’est beaucoup si l’on considère que les frais de scolarité sont relativement bas par rapport aux autres écoles françaises en Allemagne (Hambourg excepté). La Sarre est un land qui connaît, encore plus que d’autres régions, des difficultés importantes liées au déclin de ses activités économiques traditionnelles.

Jean-Paul Seitz, directeur du lycée franco-allemand, présente les particularités de ce lycée qui, comme celui de Fribourg et de Buc, a été créé au début des années 60, dans le cadre des accords franco-allemands qui ont mené au traité de l’Elysée. Les élèves préparent un baccalauréat spécifique, le bac franco-allemand.

Déjeuner avec M. Toscani, ministre des Affaires européennes sarrois qui s’est joint à nous, Mme Rink, Mme Nikodemus, M. Drouard, M. Chaussemy, M. Aubel à l’invitation de M. Cerf, Consul général.

Retour sur Paris en fin d’après midi.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*