« C’est une réussite majeure pour la jeune démocratie irakienne et son gouvernement constitutionnel. L’homme qui a autrefois semé la peur dans le cour des Irakiens devait entendre les Irakiens libres rappeler les actes de tortures et de meurtres qu’il a ordonnés contre leurs familles et contre eux » ainsi s’exprimait Georges Bush à l’annonce de la condamnation à mort de Saddam Hussein dimanche dernier.
Comment se réjouir d’une sentence de mort ? La condamnation à mort n’est jamais une victoire, au contraire, elle reste une des plus grandes défaites de l’humanité. Qu’une barbarie à visage judiciaire réponde à la barbarie sanglante d’un dictateur ne fait pas avancer d’un pas le progrès de l’humanité.
Monique Cerisier ben Guiga