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Soutien de la France à la construction du nouveau lycée Anna de Noailles à Bucarest : la réponse de la ministre

nA l’occasion du changement de site du lycée Anna de Noailles de Bucarest , j’ai appelé l’attention du ministre des affaires étrangères et européennes, lors du dépôt d’une Question écrite, sur les conditions du déménagement du lycée Anna de Noailles de Bucarest. L’histoire de la construction du lycée est émaillée de rebondissements multiples et de dépenses inutiles dues aux différents choix malheureux d’emplacements qui se sont avérés impropres à la construction pour différentes raisons. Aujourd’hui l’Etat roumain a mis un terrain à disposition qui a une valeur marchande estimée à plus de huit millions d’euros et qui va donc pouvoir accueillir un lycée plus grand et adapté aux besoins.

Les parents vont financer en très grande partie la construction par une augmentation des écolages. Si les élèves roumains ont actuellement une faible présence au lycée, du fait du coût de leur scolarité et du salaire moyen en Roumanie, un des plus bas d’Europe, le recrutement des élèves roumains est essentiel pour assurer la pérennité du lycée puisque leur proportion devrait s’inverser dans le futur. Au regard de ces deux participations importantes, des parents et de l’Etat roumain, elle lui demande quelle sera la participation publique française à cette nouvelle construction et si elle sera exclusivement constituée du reste de la subvention accordée pour le projet de 2005-2007. Elle lui demande, alors que la Roumanie sera un contributeur plus important que la France au projet immobilier, si ce pays francophone et francophile ne devrait pas bénéficier d’une aide supplémentaire qui devrait s’ajouter aux 2,5 millions d’euros déjà disponibles pour la construction de ce nouvel établissement scolaire pour lequel la Roumanie a déjà mis à disposition un terrain d’une valeur plus de quatre fois supérieure et quelle pourrait être la forme de ce soutien, l’important étant que la France fasse un geste significatif et reconnaisse l’importance de l’enjeu.

Dans sa réponse, le 16 décembre 2010, la ministre déclare que « la construction du nouveau lycée de Bucarest est un dossier prioritaire pour la présence de la France et des Français en Roumanie ». « Le projet immobilier de ce lycée géré par les parents d’élèves a connu des difficultés, notamment pour le choix du terrain sur lequel était prévue la relocalisation de l’établissement. Aujourd’hui, les autorités roumaines ont fait savoir qu’elles étaient prêtes à mettre à disposition gracieusement un nouveau terrain pour ce projet. Celui-ci est vaste, bien situé et son problème d’accessibilité a été résolu. Il reste maintenant à arrêter les conditions définitives de sa mise à disposition au bénéfice du projet. S’agissant du financement de cette opération immobilière, l’AEFE est prête à mobiliser, dans le contexte budgétaire actuel très contraint, le montant de 2,1 M€. Ce montant est à mettre en regard de celui des 7 M€ de subventions destinées à l’ensemble du réseau des établissements conventionnés chaque année dans le monde. Il s’agit donc d’un effort très important, à la hauteur de l’attention portée à ce projet. »

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