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Le droit d’asile, un droit intangible

cnda2011 sera l’année de la commémoration du soixantième anniversaire du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, ainsi que la cinquantième année d’existence de la Convention de réduction des cas d’apatridie.

Ces trois événements sont l’occasion de dresser un triste bilan de la situation des réfugiés et demandeurs d’asile dans notre pays.

La situation en France est pitoyable. A cet égard, le projet de loi « immigration », récemment adopté par le Sénat (le 10 février), est révélateur du traitement que nous réservons aux réfugiés. Le nombre de places notoirement insuffisant dans les Centres d’accueil de demandeurs d’asiles constitue un autre exemple parmi d’autre de la politique de la « patrie des droits de l’Homme » dans ce domaine.

Ces quelques constats, témoignages d’un authentique démantèlement, laissent un goût amer et exigent davantage de volonté et de courage politique, afin de rendre moins pénibles des situations déjà délicates. Aussi, en cette année de « commémoration » des grandes avancées en faveur du statut des réfugiés et demandeurs d’asile, nous devons plus que jamais rester vigilants au respect de ce droit constitutionnel.

Par ailleurs, une révision cohérente au niveau européen du règlement dit « Dublin II » (qui organise le traitement des demandes d’asile entre les différents Etats européens) est nécessaire. D’ailleurs, la Cour Européenne des droits de l’Homme vient récemment d’en condamner l’application.

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