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Enseignement français à l’étranger: l’AEFE a tenu son Conseil d’administration le 27 mars

Le 27 mars dernier, j’ai assisté au conseil d’administration de  l’AEFE . Retrouvez un compte-rendu ci-dessous:

Point de situation.

Au Mali,  le lycée français a été fermé, tout comme au Congo où ont eu lieu des émeutes. En Lybie, la mission laïque espère ouvrir les classes de primaire à la rentrée. En Syrie, le lycée est toujours ouvert et la direction essaye de planifier les examens. Le lycée d’Alep a été transféré. Les résidents demeurés en Syrie ainsi que les 600 élèves syriens disposent d’enseignants recrutés locaux pour poursuivre leur scolarité. Toutefois le Proviseur s’inquiète des incidences du départ des élèves sur le remboursement de l’emprunt pour le projet immobilier. Le lycée va être confronté à un vrai problème financier.

La situation immobilière.

Elle demeure très préoccupante, les établissements sont en mauvais état. La loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 a interdit à l’AEFE de contracter des emprunts auprès d’établissements bancaires privés pour une durée supérieure à douze ans. Or, la durée moyenne des emprunts que l’Agence contracte pour ses projets immobiliers est de 15 ans. La question du financement des travaux demeure donc très préoccupante. Les parents d’élèves, par la voix de François Denis, Président de la FAPEE, et les représentants syndicaux constatent que  les familles paient de plus en plus et que l’annonce d’un encadrement des frais de scolarité était un leurre. Ils dénoncent un système d’autofinancement : la gratuité ne marche pas.

Gestion.

En 2013, l’AEFE disposera d’un nouvel outil informatique : actuellement les logiciels sont incompatibles. Il s’agit donc d’introduire un logiciel qui permette une remontée mensuelle des comptes et remplacera la saisie annuelle des données.

Parents d’élèves.

Les parents regrettent de ne pas être plus entendus par l’AEFE.

ISVL.

Mme Descôtes précise que le coût de l‘ISVL s’élève à 2 384 000 euros et qu’il atteindrait 10 000 000 € si les demandes des syndicats étaient satisfaites.

Congés maladie.

Mme Descôtes a confirmé la modification du décret 2002-22 du 4 janvier 2002 relatif à l’abattement de l’ISVL en cas de congé maladie. C’est une énorme avancée saluée par tous.

 

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