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Rapport de la Cours des comptes : une nécessité de vérité et de justice

Rétablissement de l’équilibre budgétaire en fin de mandat avec d’ores et déjà la réduction du déficit public à 3% du produit intérieur brut en 2013. Voilà l’un des engagements de François Hollande durant la campagne.

Pour remplir cet objectif, pouvoir ajuster dépenses et premières mesures fiscales du quinquennat, et aussi respecter cette exigence de vérité toujours exprimée par le Président de la République, un audit sur les finances publiques avait été commandé à la Cour des Comptes.

Son Président, Didier Migaud a remis, ce lundi, le rapport qui valide les mesures et les orientations en matière de réduction du déficit que le gouvernement s’apprête à présenter au Parlement.

La Cour y pointe d’abord les quelques 2 milliards de dépenses non financées votées dans le budget 2012 en décembre dernier. Surtout, elle met en garde sur les recettes attendues en 2012, recettes, bien inférieures en réalité, à celles anticipées au début 2012, notamment en raison de prévisions de croissance trop optimistes (0,4% au lieu des 0,7% annoncées en début d’année).

Le précédent gouvernement laisse une facture considérable, avec une dette publique qui a augmenté de 600 milliards d’euros entre 2007 et 2011, faisant de la charge annuelle de la dette le premier poste dans le budget de l’Etat! Dans ces conditions, comment comprendre ce satisfecit de bonne gestion perpétuellement brandi par la droite, face à une gauche toujours accusée d’être dépensière et inconséquente?

Quoi qu’il en soit, François Hollande s’est engagé à redressé nos finances publiques et à réduire à 4,5% dès 2012 le déficit public. Cet objectif peut être atteint avec les mesures que le gouvernement s’apprête à voter dans le collectif budgétaire qui sera examiné dans les prochains jours par le Parlement.

Nous n’avons d’autres choix que de mener à bien cette tâche énorme et difficile qui nous attend. Après la vérité due à chacun, notre réussite exige justice, concertation et respect des priorités formulées par le Président de la République, telle l’éducation et, spécifiquement pour les Français de l’étranger, un accès à l’enseignement français plus largement ouvert grâce au remplacement de la PEC par une aide à la scolarité fondée sur des critères sociaux.

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