0

Voyage à Bruxelles du 9 au 12 juillet 2012 – Assemblée parlementaire de la Francophonie

La journée du 9 fut consacrée à la rencontre, avec le député de la 4ème circonscription Philipp Cordery, de nos amis de FdM-Adfe et à la visite d’un marché français auquel participait FdM-Adfe et les candidats aux élections municipales, avec pour premier objectif l’inscription des Français sur les listes électorales de leur commune.

La délégation française de l’Assemblée parlementaire de la francophonie dont je faisais partie était forte d’une dizaine de membres, rassemblés pour l’assemblée générale annuelle qui se tenait cette année à Bruxelles. Comme à Lomé, j’ai participé aux travaux de la commission politique qui permet de suivre au plus près l’évolution des pays francophones en crise tels que la Guinée, Madagascar, le Mali, la Syrie qui ont été suspendus, mais aussi des pays en situation fragile ou d’observation tels que la Mauritanie, le Niger, Haïti, la République Centrafricaine, la Guinée Bissau, Haïti, l’Egypte, le Sénégal, la Tunisie et la République Démocratique du Congo. Suite à l’évolution de la situation politique, la Côte d’Ivoire a pu réintégrer l’assemblée parlementaire de la Francophonie. Une présentation de la situation particulière de chacun de ces pays est faite par la rapporteure Mme Denise Mekam’Ne, parlementaire gabonaise, dont le rapport est étayé par les interventions d’un représentant de l’Organisation International de la Francophonie.

Au delà de la présentation de ce rapport évolutif, la commission vote un certain nombre de résolutions condamnant les atteintes à la démocratie et aux Droits de l’Homme dans ces pays en crise et recherche des solutions de sortie de crises. C’est un exercice diplomatique extrêmement délicat comme on a pu le voir pour l’adoption d’une déclaration sur la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Tous les participants s’accordaient à condamner les drames vécus par les populations congolaises, notamment au Kivu, mais le parlementaire représentant le Rwanda, malgré la prudence des termes employés, a fait connaître son opposition au texte proposé qui a finalement été adopté en plénière.

L’assemblée plénière était ouverte par différents discours dont celui toujours très attendu d’Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, et celui du chef de l’Etat qui reçoit, Elio Di Lupo dans le cas présent.

La francophonie va bien au delà de la langue que nous avons en partage avec les pays membres de la francophonie. La langue est le lien nécessaire entre des cultures différentes qui se rassemblent pour défendre la démocratie et les Droits de l’Homme même si les rechutes vers la dictature et la barbarie sont nombreuses. Il ne faut jamais renoncer, jamais lâcher et toujours défendre ces valeurs qui nous unissent.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*